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Le groupe de Saint Louis (Missouri, centre), qui veut créer un géant mondial des semences et phytos, souhaite réduire sa dépendance aux OGM. Il espère ainsi qu’une fusion avec Syngenta donnera un coup de fouet à l’agriculture analytique et la gestion des risques dont il a fait ses axes de croissance. Ceux-ci portent sur le développement de technologies permettant d’obtenir des informations fiables (qualité des terres…) pour aider les agriculteurs à améliorer leurs récoltes.
Le 23 juin, Syngenta a répété que la proposition de Monsanto le sous-évaluait. Le groupe agrochimique helvète craint surtout que l’opération soit retoquée par les régulateurs pour des problèmes de concurrence. Monsanto est en effet le numéro un mondial des semences tandis que Syngenta se classe en troisième position. Syngenta occupe également la première place mondiale pour les phytos.
Pour Monsanto, Syngenta « exagère » d’autant que le groupe américain dit avoir perçu un intérêt « extraordinaire » pour les actifs qu’il envisage de céder pour vaincre les craintes des régulateurs. Monsanto veut notamment vendre une partie de l’activité de semences de Syngenta. Monsanto a en revanche exclu le 24 juin de lancer une OPA hostile.
Les marchés parient sur une surenchère du concurrent allemand BASF, qui est resté jusqu’à présent sur la touche.