L’idée est de remplacer ces paiements directs par un dispositif flexible de gestion de risques qui assure aux agriculteurs un chiffre d’affaires minimum en périodes d’effondrement de prix. Depuis sa création en 2005, Momagri considère que les paiements directs découplés « sont inefficaces et nuisent à l’image des agriculteurs ».
La Pac « est devenue une politique totalement inadaptée aux contraintes économiques et à la concurrence internationale » considère le think tank. « Les seules perspectives qui sont tracées aujourd’hui » par la Commission européenne sont la simplification de la Pac, la résilience et le modèle d’exportation à bas prix, « autant dire le modèle de développement des années 1980, dont ne veulent même plus les pays du tiers monde », souligne-t-il.
Après l’envoi des propositions, Momagri lancera des demandes de rendez-vous avec des responsables européens, tant à la Commission qu’au Parlement européen et au Comité des régions.