–stop–
Les projets, qui seront développés en commun, porteront sur des « objets simples d’utilisation » comme des capteurs ou des solutions météo destinées à faciliter le travail quotidien des agriculteurs et l’aide à la décision.
Le premier objet issu de la coopération, qui sera testé dans des fermes de Limagne en Auvergne, devrait être présenté au salon du machinisme agricole Sima en 2017.
Pour Emmanuel Ladent, DG de la division agricole de Michelin, « dans le monde entier, les agriculteurs veulent tous la même chose : augmenter les rendements. Il faut donc les aider à développer des outils pour prendre les bonnes décisions au bon moment ». Pour le géant mondial du pneu, cette initiative s’inscrit dans le cadre de son « programme d’incubateurs » en lien avec son projet de « pneus connectés ».
Sur le plan financier, l’opération porte sur une augmentation de capital réservée à Michelin et Limagrain, tous deux basés en Auvergne, a précisé le président et fondateur d’Exotic, Guillaume Blanc, mais sans donner le montant investi. Exotic Systems, basé à Clermont-Ferrand, emploie 12 personnes avec un chiffre d’affaires annuel entre 600 à 700 000 euros, a-t-il précisé.
« En agriculture, on a beaucoup de solutions connectées disponibles sur le marché, mais elles sont chères et compliquées d’utilisation. Nous ne voulons pas faire le couteau suisse du numérique agricole, mais un seul outil facile à utiliser », a dit Sébastien Vidal, représentant au conseil d’administration de la coopérative Limagrain et producteur d’ail près de Billom (Puy-de-Dôme).