« On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue »… Ces paroles, issues de sa chanson « Le Loir et Cher », montrait un Michel Delpech n’ayant pas peur de revendiquer la part de ruralité qu’il avait en lui.
Michel Delpech vient de disparaître. Dans les années 1970, il faisait partie de ces artistes de variétés passant en boucle sur toutes les ondes radiophoniques, ou à la télévision. Il était (déjà) de bon ton, à l’époque, de dénigrer la « cambrousse » (la campagne) pour vanter les paillettes citadines, principalement parisiennes, comme l’objectif suprême. Or, lui, à contre-courant donc, obtenait des succès avec une once de nostalgie revendiquant des origines rurales.
Des chansons comme Le Loir et Cher, ou encore Le Chasseur décrivent des scènes profondément rurales, et la plupart de ses autres chansons ont, de ci de là, quelques paroles se référant à cette campagne où il semble avoir grandi avec un certain bonheur.
Le temps d’un dernier hommage pour une des rares personnalités du show biz qui ne soit pas gênée de marcher dans la boue…
Ci-dessous, la vidéo du Loir et Cher avec, comme image de fond, un champ agricole.