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La moisson devrait atteindre le chiffre record de 110 millions de quintaux, a annoncé M. Akhannouch, évoquant une « campagne exceptionnelle à tous les niveaux », favorisée par « une bonne pluviométrie » mais aussi « une bonne et rationnelle utilisation des intrants, qui ont atteint 1,5 million de quintaux, et l’optimisation de la mécanisation ». En 2014, la production céréalière avait représenté 68 millions de quintaux, en baisse de 29 % par rapport au niveau exceptionnel de l’année précédente. Le Maroc achète traditionnellement du blé français pour couvrir ses besoins.
La moisson record de 2015 se répartirait ainsi entre les trois céréales principales : 55 millions de quintaux pour le blé tendre, soit 50 % du total, 32 millions de quintaux pour l’orge (30 %) et 22 millions de quintaux pour le blé dur (20 %).
L’agriculture représente plus de 15 % du PIB du Maroc et le royaume a lancé en 2008 un projet sur le long terme visant à renforcer ce secteur, dont les besoins restent estimés à près de 10 milliards d’euros d’ici 2020. A mi-parcours, ce vaste programme, intitulé « Plan Maroc vert », a d’ores et déjà permis de « multiplier par 1,7 l’investissement agricole » tandis que « les exportations agro-alimentaires ont augmenté de 34 % », selon le ministère de l’Agriculture.
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