–stop–
Le mois de mai a connu des épisodes de températures fraîches qui n’ont pas permis un démarrage très précoce des vols, et ce, malgré des cumuls de températures supérieurs aux normales de saison.
En région Centre, les vols ont démarré à la même période qu’en 2014 : les moyennes régionales des captures sont quasi-identiques depuis la mi-mai (1,6 papillon/piège à la date du 9 juin). Le secteur le plus précoce est celui de Sologne-Val de Loire. Les vols sont ensuite apparus en Champagne Berrichonne puis Touraine et Gâtinais et enfin, le Sud de la Beauce. En Auvergne et en Ile-de-France, les premières captures ont eu lieu la semaine passée (secteurs de l’Allier, Puy-de-Dôme et vallée de la Seine).
Le positionnement des interventions dépend des vols
Ces informations relatives à la dynamique des vols servent essentiellement au positionnement des interventions selon les règles suivantes :
• début de vol : lâcher de trichogrammes qui visent les périodes de pontes (action ovicide).
• approche du pic de vol : positionnement des interventions chimiques (pyréthrinoïdes ou de Coragen) qui visent les jeunes larves au stade baladeur.
Rappelons que pour le secteur Beauce, la présence avérée de pyrales résistantes aux pyréthrinoïdes limite l’intérêt de recourir à cette famille chimique pour ce secteur. Privilégier les solutions qui font appel à d’autres modes d’action (Coragen, Steward ou Succes 4) ou aux trichogrammes.
Les lâchers de trichogrammes ont débuté en région Centre secteur sud Loire. Ils démarreront les deux semaines suivantes pour le secteur nord Loire. Il est aujourd’hui trop tôt pour envisager des traitements chimiques.
Figure 1 : insecticides homologués pour la lutte en végétation contre les ravageurs du maïs (dose en litre ou en kg par hectare)
Surveiller également les pucerons
La présence de pucerons est signalée toutes les régions. Ils apparaissent plus précocement que les années antérieures.
Les seuils vis-à-vis de Metopolophium dirhodum ont été atteints au démarrage pour quelques situations entre la levée et 6 feuilles. Ils ne sont pas atteints à l’heure actuelle. Des pucerons Sitobion avenae ont également été observés mais les infestations sont faibles. Les températures vont rester douces dans les jours à venir : la vigilance est de mise.
La présence et l’activité d’auxiliaires sont observées dans le Centre et en Auvergne. Observer leur dynamique de population en parallèle de celle des pucerons.
Figure 2 : seuil de nuisibilité des différentes espèces de pucerons sur maïs
Par 
