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À terme, 85 % des exportations agroalimentaires européennes devraient être libéralisés et pourront entrer au Japon sans droits de douane. En échange, l’Union offre notamment un accès amélioré aux automobiles et pièces détachées japonaises.
D’autres secteurs, comme le boeuf, verront les taxes imposées progressivement réduites (de 38,5% aujourd’hui à 9 % 15 ans après l’entrée en application de l’accord). Le riz est exclu de l’accord. Dans le secteur laitier – très sensible pour Tokyo – les fromages à pâte dure de l’UE (parmesan, gouda, cheddar…) auront un accès libre au marché japonais, moyennant la suppression graduelle sur 15 ans des droits de douane qui atteignent aujourd’hui jusqu’à 29,8 % tandis que les fromages à pâte molle (camembert, mozzarella, feta…) seront soumis à un contingent à droit nul dont le volume passera progressivement de 20 000 t à 31 000 t sur 15 ans.
Les échanges de produits agricoles transformés comme les biscuits, les pâtes ou le chocolat seront libéralisés progressivement sur dix ans, ce qui, selon Bruxelles, pourrait faire progresser les exportations de l’UE de 180 % (+10 milliards d’euros).
Cet accord porte aussi sur les indications géographiques et les mesures non tarifaires, mais différents éléments comme la coopération réglementaire doivent encore discutés.
Avant d’entrer pleinement en vigueur cet accord devra être approuvé par l’ensemble des Parlements de l’UE, une procédure qui pourrait prendre des années, mais qui n’empêchera pas son application provisoire.