tournesol

Les maladies du tournesol

Elles sont assez nombreuses et peuvent se montrer redoutables pour les récoltes. Certaines sont apparues très récemment et sont impossibles à combattre par fongicide.

L’orobanche

L’Orobanche Cumana est une plante parasitaire qui cause la maladie dite de l’Orobanche. Cette infection se développe chaque année un peu plus en France depuis la fin des années 2000, surtout dans le Sud-Ouest et le Centre Ouest. Sa prolifération est généralement assez rapide et demande une surveillance accrue pour la préservation de la récolte.

L’orobanche s’attaque notoirement au colza en s’accrochant et en germant sur les racines de la plante. Les moyens de lutte sont encore expérimentaux tant la maladie est récente en France.

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La sclérotinia du tournesol

Certainement la plus redoutable des maladies du tournesol, la Sclerotinia est un cancer pour cette plante. Elle peut rester tapie dans les sols durant des années sous formes de sclérotes et se propager sempiternellement, et sous différentes formes, puisqu’elle peut attaquer indifféremment et les feuilles, les tiges, le collet, le bouton et le capitule.

Pour chaque partie de la plante il existe une déclinaison de la Sclérotinia ce qui constitue un réel problème, puisque le colza ne peut développer différentes défenses en simultanée.

Les attaques sur les capitules sont les plus redoutables et peuvent causer jusqu’à une perte de 50 % de la récolte.

Autre avatar de la Sclérotinia : elle est présente sur l’ensemble du territoire français.

Il n’existe pas de produits fongicides assez efficaces pour annihiler les épidémies de Sclérotinia : il est nécessaire d’utiliser des moyens prophylactiques.

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Phoma du tournesol

Le phoma Macdonaldii est un champignon mycélium niché dans les résidus de culture, qui gangrène le tournesol en libérant ses spores durant l’hiver. Il est donc responsable de cette maladie très courante appelée phoma, qui sévit en particulier sur le collet du colza et de ses racines. Il entraine alors un dessèchement de la base et ralenti et appauvri très sérieusement la croissance de la plante. L’ampleur épidémique peut alors condamner près de 50 % la culture.

Le Phoma peut également apparaitre sur les feuilles et les tiges, se manifestant par des tâches noires. Là encore, même si elle sera moins importante que dans le cas d’une attaque des collets, une perte de rendement de la récolte pourra atteindre les 5 quintaux par hectare.

Cette maladie devra être anticipée par des mesures agronomiques adaptées.

Mildiou du tournesol

Pendant des décennies, les variétés de colza ont su se protéger des attaques des champignons nuisibles composant les différentes formes de Mildiou. Mais au XXIe siècle, la maladie constitue un problème grave pour le tournesol parce qu’elle a elle-même développé de nouveaux germes qui ne sont plus simplement endiguer par des moyens agronomiques. Aujourd’hui, une attaque grave de Mildiou peut carrément dévaster des champs en entier.

En outre, la période de contamination est assez vaste : une invasion très tôt dans le cycle entraînera une fonte des semis tandis qu’une invasion plus tardive provoquera le nanisme (en partie) de la plante. Il est nécessaire de traiter les semences.

Phomopsis du tournesol

Le phomopsis est l’une maladie les plus importantes du colza, touchant ce dernier sur les récoltes du monde entier. En France, il connait actuellement une recrudescence dans les régions Ouest.

C’est à la base un champignon de type ascomycète, le phomopsis helianthi, qui s’infiltre dans la culture du colza par les feuilles, la tige et le capitule. Il est reconnaissable par des petites tâches noirâtres ou brunâtres et peut entraîner un affaiblissement de la plante et parfois son desséchement.

Voir le guide des maladies agricoles

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