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« Le contexte est compliqué, mais il y a de fortes disparités selon les territoires », détaille Pierre Prim, président du Sedima (distributeurs de machines agricoles), lors d’une conférence de presse à Paris, le 23 juin.
Une interprétation possible est que dans les grands bassins de production, où les agriculteurs traversent une crise majeure, les immatriculations sont particulièrement en berne. Ainsi, en Ile-de-France, la baisse est de 58 %. Le marché serait plutôt porté par des filières à forte valeur ajoutée de type AOP (comté, roquefort, etc).
Pierre Prim insiste: « L’analyse ne se réduit pas qu’à cela. Il faut aussi prendre en compte le fait que les commandes sont en baisse de 7 % dès 2016 par exemple. »
Par ailleurs, le Sedima rappelle que ses activités ne concernent pas que les immatriculations. Ainsi, « plus des deux tiers des entreprises déclarent une stabilisation ou une baisse des stocks de neufs et d’occasion ». En outre, le Sedima indique une hausse des ventes de pièces de 2,4 % au 1er trimestre 2017 par rapport à 2016 et de 3 % pour les prestations à l’atelier.