La surface de terres agricoles survolées pour la campagne 2014/2015 devrait avoisiner les 100000 hectares, selon Airinov, société de services de drones en agriculture.
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La campagne précédente 2013/2014 concernait 20000 hectares. « Les perspectives sont étourdissantes », ajoute Romain Faroux, cofondateur d’Airinov, au Salon du machinisme agricole à Villepinte, le 24 février. Les agriculteurs ne sont pas les seuls utilisateurs directement concernés.
Le même jour, Groupama a annoncé, dans un communiqué de presse, s’être associé à Airinov pour assurer les drones agricoles eux-mêmes, mais aussi pour améliorer le suivi des dégâts subis par des intempéries par exemple.
Par ailleurs, la matinée du 24 février sur les drones en agriculture, qui a fait salle comble, a aussi permis de faire le point sur la réglementation. « Plus il y a de vols de drones, plus il y a de risques, plus il y a de réglementations », analyse Christian Viguié, cofondateur de Deltadrone (société de services de drones professionnels). Pour l’heure, les vols de drone doivent être « planifiés » et « certaines autorisations peuvent mettre plusieurs semaines à être délivrées ». Un regret exprimé par la filière des drones en agriculture reste le manque de spécificité accordé aux vols agricoles dans la réglementation. Enfin, les drones capables de pulvériser sont, pour l’heure, hors sujet en France car « l’épandage aérien est interdit ».
Par Antoine Jeandey
Journaliste professionnel depuis 1987. Rédacteur en chef de WikiAgri depuis sa création, en janvier 2012. Par ailleurs élu, adjoint au maire de Chaudon (commune rurale d'Eure-et-Loir, 1700 habitants). Co-auteur (avec Camille Beaurain) de "Tu m'as laissée en vie - Suicide paysan, veuve à 24 ans" paru au Cherche Midi éditeur. 
