Vous avez une question ?Ou vous êtes expert dans votre domaine.
Rejoignez une communauté activedans le domaine de l’agriculture !
5516 MembresCréer un compte
Réservé aux membres

Les actionnaires de Monsanto approuvent la fusion avec Bayer

Home_big_cover_blank_wikiagri

Les actionnaires de Monsanto ont approuvé le 13 décembre la fusion entre le spécialiste des biotechnologies et le groupe chimiste allemand Bayer pour 66 milliards de dollars.

Cet article est réservé aux membre du site Wikiagri

Pour lire la suite de cet article, connectez-vous ou inscrivez-vous gratuitement et sans obligation sur Wikiagri.fr

Réagissez à l'article en un clic

  • 0
  • 0
  • 0
  • 0
  • 0
  • 0
Voir plus d'actualités sur les dossiers suivants
  • Vous aimerez également
  • Home_capture_5

    Assolement 2023, des engrais trois fois plus chers qu’en 2021

    Moissonneuse dans les champs de blé en France - Thierry Ryo   Comment prévoir son assolement à un an en période d’inflation des...

  • Home_capture_1

    PAC 2023-2027 et transition écologique

    Recycler les déchets agricoles donnerait accès aux aides éco-régimes   La société A.D.I.VALOR fédère un ...

  • Home_eta_29_semaine_19_couverture

    Optimiser ses chantiers sans se tromper

    Quelle largeur de faucheuse dois-je investir ? Quel tonnage doit faire mon prochain épandeur de fumier ? Une moissonneuse-batteuse plus puissante et donc plus ch&egrav...

  • Home_wiki_49_semaine_14_bis_couverture

    Renouvellement ou acquisition de matériels agricoles : du financement sur mesure

    Jean Louis Lebeau, Responsable animation commerciale agriculture au Crédit Mutuel   Le mode de financement d’un matériel agricole se cale sur...

  • Home_mars_2022_-_620_x_260

    Les Cuma indétrônables, solidaires et performantes

    Stéphane Chapuis et Ines Tayeb Les Coopératives d’utilisation de matériels agricoles sont toujours en vogue. Les Cuma savent répond...

  • Home_wiki_49_semaine_13_couverture

    Accès à la terre : prêt participatif, plateforme, régulation et digitalisation : l...

    Emmanuel Hyest, président de la FNsafer lors d'un congrès   L’agriculture attire les investisseurs. Les Safer, remplissent une mission d&...

  • Home_wiki_49_semaine_12_couverture

    FEVE booste l’installation et la transmission

    Vincent Kraus et ses deux collègues, Astrid et Simon   La start-up Fermes En ViE (Feve), créée en 2020, étend l’épargne ...

  • Home_economie_courtier_immobilier_achat

    Offrir aux porteurs de projets un cadre rassurant

    Accorder des prêts avantageux pour inciter des agriculteurs à s’installer ne suffit plus. Les banques doivent offrir une palette de services contribuant &a...

  • Home_wiki_49_semaine_11_bis_couverture2

    Financement de l’agriculture : innover pour installer et investir

    Francky Duchateau, Responsable Entreprises durables et Territoires pour le think tank Agr'Idées   En 2020, le ministère de l’Agriculture ...

  • 1Commentaire
  • #1

    Tout indique que l’agriculture se trouve, aujourd’hui, à la « croisée des chemins », pour reprendre le titre d’un document de près de six cents pages, publié en 2008, connu sous le nom de Rapport de l’IAASTD. Hans Herren, président du Millénium Institute à Washington et un des auteurs principaux du rapport, a souligné l’urgence de « changer de paradigme agricole », pour pouvoir faire face aux multiples crises qui menacent la stabilité du monde et la souveraineté alimentaire des peuples : la crise du climat, de la biodiversité, de l’eau, la crise financière, sociale, économique, sanitaire, énergétique et alimentaire. Or, l’agriculture constitue un puissant levier pour agir sur toutes ces crises, à condition bien sûr que l’on change de paradigme, car le système agro-industriel, loin de les atténuer, au contraire, les accélère. Réchauffement climatique L’agriculture industrielle est responsable de 14% des émissions de gaz à effet de serre, car elle repose sur l’usage de pesticides et d’engrais chimiques, fabriqués avec du gaz et du pétrole ; elle repose aussi sur la mécanisation et le transport des denrées agroalimentaires, très gourmands en énergies fossiles. Il s’ajoute 19% dus à la déforestation, pratiquée majoritairement pour développer des monocultures comme le soja transgénique, qui nourrissent les animaux des élevages industriels, ou pour produire des agrocarburants. Enfin, l’élevage est l’une des principales causes du réchauffement climatique, puisqu’il totalise 18 % des émissions de gaz à effet de serre. Faut-il rappeler que les émissions de CO2 n’ont jamais augmenté aussi vite qu’au cours de la dernière décennie : 3 % par an en moyenne, soit trois fois plus que lors de la décennie précédente. Nous sommes sur la trajectoire des pires scénarios imaginés par le GIEC, le groupement interministériel sur l’évolution du climat. Destruction des ressources naturelles La part du secteur agricole dans la consommation mondiale de l’eau atteint aujourd’hui 70%, en raison notamment des techniques d’irrigation que nécessite l’agriculture industrielle. Un peu partout dans le monde on assiste au développement de conflits autour de la gestion des ressources aquifères. 25% des sols où ont été développées les monocultures de la « révolution verte » sont complètement érodés, voire morts. Le prix des aliments issus de l’agriculture dite « conventionnelle » est faussé par le jeu pervers des subventions accordées aux producteurs des pays du nord, et la non prise en compte des externalités, c’est à dire des coûts indirects induits par le modèle agro-industriel, comme la facture environnementale (contamination de l’eau, de l’air, érosion des sols, destruction de la biodiversité) et sanitaire (paysans malades ou morts, maladies des consommateurs et riverains). Une étude publiée en 2009 par le parlement européen a révélé que si on interdisait en Europe les seuls pesticides cancérigènes, on économiserait 26 milliards d’Euros par an. David Pimentel de l’Université Cornell a estimé, en 1992, que le coût environnemental et sanitaire de l’usage des pesticides aux Etats Unis s’élevait à dix milliards de dollars. L’exposition aux pesticides peut provoquer des effets négatifs sur le système de la reproduction, sur le système hormonal et endocrinien ou sur le système neurologique, conduisant aux maladies de Parkinson ou d’Alzheimer. D’ailleurs, la Sécurité Sociale a récemment reconnu la maladie de Parkinson comme maladie professionnelle...

Donnez votre avis

Pour répondre à ce salon sans Facebook, connectez-vous ou inscrivez-vous sur Wikiagri.

Rejoignez la communauté des agri-décideurs

  • Accéder aux articles bloqués
  • Recevez l'actualité agricole
  • Recevez des alertes météo
Créer Un Compte Gratuit