Le ministère égyptien du Commerce a prolongé son feu vert à l’importation de blés plus humides, qui laisse la porte ouverte à l’origine France.
–stop–
« L’Egypte a renouvelé pour six mois la dérogation à l’achat de blés étrangers jusqu’à 13,5 % d’humidité », s’est réjoui, le 18 février à FranceAgriMer, le président du conseil spécialisé céréales Rémi Haquin. Une information confirmée le lendemain auprès de l’agence Reuters, qui annonce une mesure prolongée jusqu’à fin août, d’après une source ministérielle au Caire.
En juin dernier, l’office égyptien Gasc a dit accepter les blés à des taux d’humidité plus élevés sur une période de neuf mois, dérogeant à la limite habituelle de 13 %.
« Le Gasc cherche à élargir ses sources d’approvisionnement », souligne la dernière note de conjoncture publiée par FranceAgriMer. En étant plus souple sur le taux d’humidité, l’office d’achat public rend possible les importations de blé français. Jean-Pierre Langlois-Berthelot, président de France Export Céréales, explique : « Le blé français a besoin d’un critère d’humidité plus souple, parce c’est compliqué de charger un cargo à 13 % maximum dans les régions exportatrices du nord de l’Hexagone. »