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« La France pourrait perdre plusieurs milliards d’euros en cas d’interdiction du glyphosate, dû à une baisse de rendement », souligne un communiqué évaluant l’impact à 1,06 milliard d’euros pour la filière céréalière, 900 millions d’euros pour celle du vin.
Cette étude réalisée pour la Plateforme Glyphosate, un groupe d’entreprises commercialisant l’herbicide, montre une baisse des rendements de 12 % en céréales, 13 % en viticulture, une hausse des coûts de production de 10 % en céréales, 18 % en viticulture. La non-réautorisation du glyphosate induirait une perte de rentabilité pouvant aller jusqu’à 33 % pour les exploitations céréalières et 20 % pour les exploitations viticoles, selon le communiqué commun.
Au sein des grandes cultures, « les agriculteurs en labour (58 % des hectares) sont des utilisateurs ponctuels » alors que ceux en systèmes de cultures simplifiés (40 % des hectares) sont « très dépendants du glyphosate », affirment Ipsos et le collectif. Les producteurs en agriculture de conservation des sols (2 % des hectares) « ne pourraient pas s’en passer ».