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Elle veut notamment obtenir de la Commission européenne et du Conseil de l’UE : un renforcement du rôle et du poids des organisations de producteurs à l’abri des règles de la concurrence, un renforcement de tous les outils de gestion des risques afin de couvrir jusqu’à 70 % des pertes en cas de destruction de plus de 20 % de la production, l’instauration d’un régime de réduction volontaire de la production en cas de sérieux déséquilibre du marché et le déclenchement plus rapide des mesures de soutien extraordinaires en cas de crise.
Ces amendements agricoles vont être intégrés dans le projet de résolution sur l’ensemble du règlement « omnibus » que les commissions des budgets et du contrôle budgétaire du Parlement européen doivent voter le 30 mai en vue d’obtenir de la session plénière un mandat pour les négociations avec le Conseil et la Commission. Cette dernière souhaite que le règlement entre en application début 2018.
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