L’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) reprenait Mossoul, la deuxième ville d’Irak, le mardi 10 juin. Au passage, le groupuscule d’Al-Qaida s’est emparé de la ville de Baji qui abrite la plus grande raffinerie du pays.
L’objectif du groupuscule serait de créer un « Djihadistan » entre le Nord kurde et le Sud chiite de l’Irak, région particulièrement pétrolifère. Face à cette menace, Bagdad aurait déjà demandé un appui militaire aérien aux Etats-Unis. En retour, les Etats-Unis se disent prêt à faire face à la menace de l’EIIL.
Dans un tel contexte, si la situation venait à s’envenimer en Irak, les cours du pétrole devraient intégrer une prime de risque géopolitique. Comme le montre le graphique ci-dessous, une hausse des cours du pétrole sera un élément de soutien pour le marché des huiles.