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L’Anses renvoie au gouvernement la responsabilité d’interdire le sulfoxaflor

L’Anses a justifié le 16 novembre l’autorisation donnée par son agence au sulfoxaflor, renvoyant la responsabilité de son interdiction éventuelle sur le gouvernement.

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« Je ne connais pas d’insecticide qui ne tue pas les abeilles. La question c’est : quelles sont les conditions d’emplois qui permettent aujourd’hui éventuellement de rendre le risque non inacceptable ? », a déclaré Roger Genet, DG de l’Anses, devant la mission d’information parlementaire sur l’utilisation des produits phytosanitaires, présidée par Élisabeth Toutut-Picard (REM).

Si l’Anses a autorisé le sulfoxaflor en France, « c’est parce que l’évaluation, tant pour la santé humaine que dans les conditions d’emploi pour la santé des abeilles, permettait d’utiliser ce produit comme une alternative chimique insecticide qui présentait plus d’avantages que les produits aujourd’hui utilisés », a-t-il poursuivi. De plus, le sulfoxaflor « a fait l’objet d’une autorisation avec un vote favorable de la France en 2015, précédée d’une consultation publique où toutes les parties prenantes ont pu s’exprimer », a-t-il rappelé.

Selon Roger Genet, l’Anses a d’ailleurs « proposé des mesures d’utilisation extrêmement restrictives justement pour les pollinisateurs », comme l’interdiction de l’utiliser cinq jours avant la floraison.
 

Jean-Christophe Detaille (Agra Presse)

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