En 2018, France Miscanthus prévoit 5 500 hectares de culture (contre 5 000 en 2017), avec un rythme de progression de 10 %, stable depuis 2015.
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L’association qui regroupe les acteurs spécialisés a fait le point sur la filière à l’occasion de la visite d’un chantier de récolte, le 6 avril. Il n’y aura pas de développement de la production sans d’abord s’assurer des débouchés, ont affirmé de concert Alain Jeanroy, président de l’association, Thierry Hamerel, directeur général de la coopérative Luzeal et Yves Koch, directeur des activités biomasse et énergie d’Agromi (filiale de Luzeal). En substance, pas question pour les dirigeants de la filière, d’embarquer des agriculteurs sans garantie sur un cycle long de 20 ans.
Pour l’heure, les débouchés sont les suivants : deux tiers en chauffage, 22 % en paillage (horticole et espaces verts) et en litière (en équin notamment pour un pouvoir hautement absorbant). Des expérimentations sont menées en litière pour les filières bovine et avicole, en ration alimentaire pour l’élevage laitier et en paillage dans les vignes. D’autres concernent des applications pour des sites industriels et des utilisations en zone de captage pour l’eau.