logo gnis

La semence, concentré de solutions pour toutes nos agricultures

Jeudi 7 avril, la section Céréales à paille et Ppotéagineux du Gnis, a réuni, en présence de son président – Thierry Momont, près de 150 acteurs de la filière afin d’assister à la Rencontre Filière Semences Céréales & Protéagineux 2016. Christiane Lambert première vice-présidente de la FNSEA, Dominique Potier député de Meurthe-et-Moselle, et, Nicolas Bouzou économiste et essayiste, étaient les grands témoins de cette matinée.

A chaque filière, l’innovation variétale !

Ce temps fort annuel, dédié aux acteurs de la filière Semences Céréales à Paille et Protéagineux, permet d’échanger et de réfléchir sur les enjeux actuels de la filière. Cette année, des sujets impactants comme l’intégration des innovations variétales en céréales, l’intérêt des systèmes d’économie collaborative pour les agriculteurs, ou encore, l’approvisionnement en semences pour l’agriculture biologique ont été longuement abordés. Sur ce dernier point, Dominique POTIER a ainsi mentionné que : « L’agriculture biologique est en plein développement. Cette filière particulièrement technique a donc besoin de semences capables d’assurer aux producteurs des solutions techniques adaptées et nos semenciers français ont la capacité d’innover dans ce domaine. » Christiane LAMBERT, quant à elle, a souhaité montrer son désappointement concernant le manque de clarté de nos politiques : « Ces derniers défendent bien volontiers, lorsque nous les rencontrons, une vision productive et durable de notre agriculture, mais, lors des grandes décisions législatives, ils nous suppriment des facteurs de production, affaiblissant nos agricultures et la santé économique de nos exploitations. Et c’est précisément ce qui s’est passé sur le sujet des néonicotinoïdes. » a-t ’elle déploré. L’autre grand sujet de cette matinée concernait l’innovation, Nicolas BOUZOU a ainsi expliqué qu’il s’agissait : « D’une ineptie économique de ne pas permettre à l’agriculture d’exprimer, grâce à l’innovation, tout le potentiel de nos savoir-faire sur le plan agricole. » et de rappeler que : « La semence est un facteur d’avenir qui nous est envié par la plupart des autres pays ! ». Par ailleurs et en conclusion de cette matinée, Thierry MOMONT a souhaité rappeler que : « Comme tous les secteurs de l’économie, l’agriculture connaît actuellement d’importantes mutations. La génétique est, ainsi, certainement l’un des atouts qui permettra à toutes nos agricultures de relever les défis. Nous avons donc, tous et toutes, un rôle à jouer pour en informer les citoyens ! ».

Distributeurs et agriculteurs : une équipe qui marche !

L’étude « Baromètre Céréales 2016 » réalisée par BVA démontre que les agriculteurs sont toujours satisfaits par les semences certifiées et ont une grande confiance en leurs distributeurs (le taux de satisfaction étant de 95%). Ils reconnaissent ainsi l’intérêt des semences certifiées en termes de germination et de pureté. Toutefois, le contexte économique difficile engendrant une baisse de trésorerie pour ces derniers a ainsi conduit une partie des agriculteurs à recourir aux semences de ferme. Pour faire face à ce contexte, certains se sont donc tournés vers l’innovation variétale et le progrès génétique dans le but de sécuriser leurs revenus. On observe ainsi une nette progression de ces techniques dans l’utilisation de nouvelles variétés par les agriculteurs (71% des exploitants les ont utilisées contre 66% l’an passé).

En savoir plus :

http://www.gnis.fr/

Article Précédent
Article Suivant