viande bovine brésil

La production mondiale de viande bovine croît chaque année de 1 % par an.

Les effectifs de bovins et de buffles croissent (le seuil de 1,8 milliard de têtes est en voie d’être atteint) pour répondre à une demande croissante de plus en plus difficile à satisfaire. .

A l’échelle mondiale, 70 millions de tonnes équivalent carcasse (Mtéc) de viande ont été produites. Les effectifs de bovins et de buffles augmentent continument (le seuil de 1,8 milliard de têtes est en voie d’être atteint) pour répondre à une demande croissante de plus en plus difficile à satisfaire. .

La production mondiale de viande bovine croît chaque année de 1 % par an. Mais dans l’Union européenne, les abattages diminuent (-2,5 % en 2022) et les importations (377 000 téc; +25 % en 2022/2021) regagnent le terrain perdu durant la crise sanitaire.

Pourtant, la consommation de viande dans de nombreux pays émergents, souvent inférieure à 10 kg/ha/an, est appelée à croître pendant de nombreuses années dès que la reprise de la croissance économique de leur pays le leur permettra.

En attendant, les prix de la viande exportée ont fortement progressé l’an passé (de 1 à 2 €/kg de produit) atteindre plus de 11 €/kg de carcasse en Australie et un peu moins de 10 € aux Etats-Unis en 2022.

Dans l’Union européenne, la consommation européenne de viande bovine décroit toujours mais moins vite que la production. Aussi, les importations européennes en provenance de pays tiers vont progresser de 5 % cette année.

Le déficit croissant de certains pays membres de l’UE accroît aussi l’intensité des échanges commerciaux intra-européens. Equivalents à 2,457 Mtéc, ils équivalent à 37 % des volumes abattus (+2 points en trois ans). Les flux de morceaux de viande fraiche et congelés désossés (respectivement + 3 % et + 9 % par rapport à 2019) s’intensifient aux dépens des carcasses et des morceaux avec os frais (jusqu’à -5 % par rapport à 2019).

Marché du vivant en déclin

Depuis 2010, près de 200 ktéc de viande fraiche désossée en plus sont commercialisées (824 ktéc) aux dépens des morceaux de viande fraiche avec os (747 ktéc en 2022).

A partir de 2016, les termes de l’échange entre le Mexique et les Etats-Unis ont aussi fortement évolué. Le Mexique est devenu un exportateur majeur de bovins finis 332 000téc +50 %).

En déclin, le commerce des bovins vivants est essentiellement régional, en Amérique du Nord et dans le bassin méditerranéen. Sur les quatre millions d’animaux vendus (plus d’un million en moins en quatre ans), seule une minorité d’entre eux est expédiée vers le Moyen Orient depuis d’Amérique du Sud (la Colombie approvisionne l’Egypte) et d’Australie.

L’Union européenne approvisionne (UE) essentiellement le bassin méditerranéen (Israel 90 % des 280 000 bovins maigres proviennent d’UE). Mais ces ventes fluctuent en fonction de la conjoncture économique des pays acheteurs. La Turquie en crise a renoncé d’importer des animaux.

L’UE a importé 377 ktéc (milliers de tonnes équivalent carcasse) de viande bovine en 2022 (+ 25 %sur un an). Mois après mois, elle renoue avec le rythme des importations qu’elle avait en 2019. La viande bovine que les Vingt-sept Etats membres ne produisent plus (cheptel de vaches en repli de 6% en 5 ans), ils l’importent du Royaume Uni, du Brésil, d’Argentine et du Paraguay. Toutefois, une partie de la marchandise britannique est seulement dédouanée en France pour être réexportée vers d’autres pays de l’Union.

Dans le même temps, les exportations européennes vers de pays tiers ont encore décliné sous le seuil de 600 ktéc. Seules les ventes à destination du Royaume uni croissent (350 ktéc environ) mais elles n’atteignent par pour autant leur niveau d’avant le Brexit. 

En fait, l’UE évolue à contre courant du reste du monde. Ses abattages de viande (environ 6,7 Mtéc -millions de tonnes équivalent carcasse) ont diminué l’an passé (- 2,45 %) pour la quatrième année consécutive et s’apprêtent à baisser de nouveau cette année de 1,6 %.

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