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Ce croisement entre un blé dur et une orge sauvage présente « des avantages agronomiques et nutritionnels », d’après un communiqué de la société espagnole Agrasys, qui en détient les droits exclusifs.
Un contrat de licence commerciale pour le marché français a été signé par Agri Obtentions, filiale de l’Inra. « Agri Obtentions sera chargé de la multiplication et de la vente des semences ainsi que d’organiser la production de tritordeum en France », précise le communiqué.
Pour 2015-16, Agrasys revendique 1 700 ha de tritordeum semés en Europe, dont 40 ha pour des premiers essais dans l’Hexagone.
Produit d’une équipe de chercheurs espagnols, cette nouvelle céréale présente « des rendements similaires au blé », « une bonne tolérance aux pathogènes » et « nécessite peu de fertilisants. Le tritordeum offre sur le plan nutritionnel « une teneur élevée en fibres et en acide oléique » ainsi qu’en antioxydants, et un « gluten moins complexe ».