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« Pour l’instant, on n’entend pas de craintes majeures s’exprimer » sur la moisson, a déclaré en conférence de presse le délégué pour la filière céréalière Ludovic Pâris, notant « une petite exception en Lorraine et Bourgogne » où la recharge hydrique fait le plus défaut. Ce bémol concerne particulièrement la Moselle, avec des écarts d’une exploitation à l’autre : « la profondeur de terre va jouer ».
En orge d’hiver et blé dur, le gel sur épis a eu « un impact limité » à l’échelle nationale, selon la chef de projet Céré’Obs Catherine Cauchard.
« Si tout continue dans cette mesure, on se retrouvera avec une année moyenne » en rendement, a-t-elle considéré, citant les propos du président Rémi Haquin en conseil spécialisé.
Les dernières incertitudes sont liées à l’accès à l’eau et aux fortes chaleurs. Alors que le maïs arrive à un stade où ses besoins hydriques deviennent importants, certains bassins de production dans les Charentes seront en « interdiction totale d’irrigation à compter de demain » 15 juin, a signalé Ludovic Pâris.