La France s’apprête à autoriser le B8, biodiesel à 8 % dans le gazole, au lieu des 7 % autorisés dans les normes européennes, a indiqué l’Ufip, le syndicat des pétroliers le 24 décembre. Cette mesure en projet est attendue par les industriels du biodiesel, notamment Sofiprotéol, mais elle est combattue par l’Ufip.
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Pour Sofiprotéol, le retard dans la publication de l’arrêté, qui devait être faite début 2014, a bloqué l’utilisation du B8. Or, le taux d’incorporation obligatoire de biodiesel dans le gazole est passé de 7% en 2013 à 7,7% en 2014. Ainsi, un hiatus s’est créé. D’un côté, le taux l’incorporation obligatoire a augmenté, au-delà de 7%, mais de l’autre, la spécification « B8 » n’est pas entrée en vigueur.
L’Ufip estime dans un communiqué publié le 24 décembre que si les distributeurs de carburants étaient amenés à mettre à la consommation un gazole unique contenant 8 % de biodiesel, ils seraient « entraînés à fournir un produit qui n’est pas conforme aux conditions d’application des garanties des constructeurs européens d’automobiles et de poids lourds ». Elle s’oppose donc à l’autorisation du B8.