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« Le 4 janvier 2017, la Cour de cassation a confirmé l’arrêt rendu par la cour d’appel de Paris le 15 avril 2015 en statuant qu’aucun lien de causalité n’avait pu être établi entre la mortalité des abeilles et l’utilisation du Gaucho, qu’aucune anomalie n’avait pu être observée quant à l’obtention et au renouvellement de l’autorisation de mise sur le marché du produit, et que de surcroit l’élément intentionnel faisait défaut, Bayer ayant sollicité les homologations nécessaires », selon un communiqué.
Aux yeux de l’agrochimiste, « les causes de mortalité des abeilles sont multifactorielles » et le produit Gaucho, lorsqu’il est utilisé dans le respect des bonnes pratiques, est « hors de cause ».
Ce qui fait dire à Bayer que la loi biodiversité, interdisant les néonicotinoïdes, « ne permet donc pas de résoudre les causes principales et réelles de mortalité des abeilles ». Elle prive en outre les agriculteurs français d’outils « sûrs, efficaces et compétitifs », sans qu’« aucune solution alternative durable » n’existe.