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La consommation collaborative, une autre façon de consommer ?

Une autre façon de consommer semble se dessiner ces dernières années autour d’une consommation collaborative, ainsi que l’explique ici Anne-Sophie Novel, l’une des principales spécialistes du sujet en France, dans un entretien exclusif en découvrir en fin d’article. Cette consommation concerne également de plus en plus le monde agricole et les produits alimentaires.

A coup sûr, l’économie collaborative est à la mode, même on ne sait pas toujours très clairement à quoi cela fait référence et s’il faut prendre ce phénomène au sérieux. Cet article, qui tente de faire le point sur ce sujet et de répondre à ces questions, est accompagné d’un entretien que nous a accordé la journaliste et blogueuse Anne-Sophie Novel, qui est l’une des meilleures spécialistes de ce sujet en France. Elle est notamment l’auteure de La vie share. Mode d’emploi : consommation, partage et modes de vie collaboratifs (Alternatives, 2013) et la co-auteure avec Stéphane Riot de Vive la co-révolution. Pour une société collaborative (Alternatives, 2012).

Qu’est-ce que l’économie collaborative ?

Il s’agit d’un secteur économique fondé en particulier sur deux principes : (1) le partage et notamment les échanges en pair-à-pair (ou peer to peer en anglais) et donc un coût relativement faible et, même dans certains cas, la gratuité des biens et services proposés ; mais aussi (2) la déconnexion entre la propriété et l’usage d’un bien. C’est par exemple le cas pour l’automobile.

L’un des exemples les plus connus est, en effet, celui du covoiturage avec BlaBlaCar, fondé sur un intérêt mutuel entre les conducteurs et les passagers. Fin 2014, BlaBlaCar a annoncé avoir passé le cap des 10 millions d’utilisateurs. L’économie collaborative se traduit par conséquent par la mise en cause des intermédiaires classiques dans certains secteurs d’activité.

Mais l’économie collaborative, c’est aussi la finance participative (connue à travers le terme anglais de crowdfunding), qui permet de mettre directement en contact entrepreneurs et investisseurs. Entrent également dans ce cadre ce que l’on appelle les FabLabs (pour Fabrication Laboratory), qui sont des lieux ouverts au public où ce dernier peut utiliser gratuitement des outils de conception et de fabrication d’objets, par exemple des imprimantes 3D, ou encore le Coworking, ces espaces de travail partagés par des travailleurs indépendants.

Des consommateurs de plus en plus sensibles
à la consommation collaborative

Certains auteurs comme le célèbre prospectiviste Jeremy Rifkin se sont fait les chantres de l’économie collaborative. Pour lui, le capitalisme sera progressivement remplacé par cette forme d’économie. En tout cas, les deux types de systèmes économiques devraient cohabiter à l’avenir.

Il n’est semble-t-il pas le seul à s’intéresser à cette économie collaborative puisqu’une partie des Français semble être sensible à cette nouvelle approche de l’économie et de la consommation. Ainsi, selon une enquête TNS Sofres pour le groupe La Poste publiée en novembre 2013 sur les Français et la consommation collaborative, on s’aperçoit que 51 % des personnes interrogées ont déjà revendu des objets sur internet ou dans des vide-greniers, 45 % ont déjà acheté des produits en direct auprès du producteur ou du fabriquant, 40 % ont déjà acheté des produits courants d’occasion, 37 % ont déjà acheté un véhicule d’occasion, 28 %, des vêtements d’occasion, 17 % ont déjà fait du covoiturage et 16 % ont déjà troqué des biens ou des services avec des personnes qu’elles ne connaissaient pas forcément.

Au total, 48 % des personnes sondées seraient des adeptes de la consommation collaborative et 80 % pratiqueraient cette consommation ou seraient prêts à le faire. Les consommateurs collaboratifs réguliers sont plutôt des femmes, des jeunes, des cadres, des personnes ayant un ou plusieurs comptes sur des réseaux sociaux et appartenant à une association. Enfin, la motivation des consommateurs collaboratifs est d’abord de nature économique (se procurer des produits et des services moins onéreux), puis de nature militante (défense d’un modèle alternatif et durable de consommation).

Cet intérêt des consommateurs pour la consommation collaborative semble être également perceptible dans les autres pays européens. Le rapport publié début 2015 par l’Observatoire Cetelem sur la consommation en Europe pour la période 2009-2014 indique ainsi que « les pratiques de consommation collaborative ont le vent en poupe ». Cela se traduit notamment par l’accroissement du marché de la seconde main et des achats effectués sur internet par rapport aux achats neufs en magasin, ou encore du Drive. 6 Européens interrogés sur 10 revendent ainsi leurs objets, tandis que 2 Européens sur 3 achètent des produits d’occasion et 27 % d’entre eux disent recourir plus qu’avant à ce mode de consommation. Il est à noter que les pratiques de consommation collaborative sont d’abord le fait de personnes ayant de très fortes contraintes de pouvoir d’achat, mais qu’elles s’effectuent aussi au nom du principe selon lequel « il faut que ça serve ! ». Les consommateurs qui recourent à la location, à l’échange ou au partage de biens disent y recourir par manque de place ou parce que leur utilisation de ces produits est trop occasionnelle.

Qu’en est-il pour l’alimentation et l’agriculture ?

Plusieurs pratiques semblent se développer depuis quelques années. Les plus connues sont ce que l’on appelle les « achats groupés ». Les acteurs les plus médiatisés de ce point de vue sont le réseau des AMAP (associations pour le maintien d’une agriculture paysanne) et le site La Ruche qui dit oui !.

Les AMAP reposent sur un contrat passé entre un producteur et des consommateurs au terme duquel l’agriculteur s’engage à livrer périodiquement aux consommateurs des paniers de fruits, de légumes, de viandes, de fromages, etc. Ceux-ci vont alors les chercher soit directement à la ferme, soit dans une association près de son lieu d’habitation. La Ruche qui dit oui ! est un site internet qui met en relations producteurs et consommateurs dans un rayon de 250 kilomètres.

Ces initiatives s’inscrivent généralement dans une vision « alternative » de l’agriculture, celle d’une « agriculture paysanne ». C’est le cas des agriculteurs dans le cadre des AMAP, mais aussi de La Ruche qui dit oui !, qui s’inscrit en rupture avec « le modèle agro-industriel dominant » et en soutien d’une « agriculture fermière » au nom d’une « transition sociale, économique et philosophique ».

A l’échelle du jardinage

Une autre modalité est le partage de jardins ou encore de récoltes. Le site internet Plantercheznous.com vise ainsi à « mettre en relation des personnes qui ont un jardin et qui rêvent d’avoir un potager mais qui n’ont pas le temps de s’en occuper, avec des personnes qui ont la passion du jardinage mais qui n’ont pas de jardin ou de parcelle à cultiver ». D’autres sites, comme Prêtersonjardin.com ou Jardinons ensemble en Ile-de-France de l’association Graines de jardins, visent à partager un jardin. Il existe d’ailleurs un Réseau national des jardins partagés.

Les incroyables comestibles représentent une variante de ce partage de jardins. Le principe a été créé en 2008 à Todmorden en Grande-Bretagne. Les habitants de cette petite ville déshéritée de 14 000 habitants ont alors transformé une partie de l’espace public en jardin potager. Les volontaires procèdent aux plantations et s’occupent des parcelles cultivées. Ensuite, les habitants peuvent venir se servir gratuitement. Ce phénomène s’est développé dans le monde anglo-saxon et dans de très nombreux autres pays avant d’arriver récemment en France, d’abord en Alsace en 2011. Les plantations se font souvent dans des espaces privés, mais ouverts au public. Les volontaires affichent alors une pancarte « Nourriture à partager » indiquant que l’on peut venir se servir gratuitement.

Troc alimentaire…

Cette idée de partage va jusqu’au troc alimentaire (ou Food swap en anglais). Le site internet trocalimentaire.com contient ainsi des annonces de particuliers qui souhaitent échanger des produits. Il est ainsi possible de troquer des fruits, des légumes, du poisson, de la viande, d’œufs, des champignons, des graines et des plants, mais aussi des conserves et des produits cuisinés. Le site Food Swap Network permet aussi d’échanger des produits alimentaires. C’est une pratique qui semble beaucoup se développer en Amérique du Nord ou en Grande-Bretagne.

La notion de partage concerne aussi la restauration. Le site internet VizEat est l’équivalent du célèbre site Airbnb de location de chambres ou d’appartements de particuliers à des fins touristiques, mais cette fois pour la restauration. Le site permet d’identifier différents hôtes et le repas qu’ils proposent, puis de réserver leur « table ». On peut donc dîner chez des particuliers, le repas étant bien entendu payant. Ainsi, par exemple, un Français propose un repas basé sur la « gastronomie vegan » autour de quatre plats. Le repas coûte 40 euros par personne. Il peut accueillir au total dix personnes de 19h00 à 22h00. Les sites de ce type sont nombreux. On peut citer, par exemple, Cookening.com ou encore Colunching, qui met en relation des particuliers qui veulent partager un repas dans un restaurant.

Lutte contre le gaspillage alementaire

D’autres initiatives permettent de partager le contenu… de son réfrigérateur dans une logique de convivialité, d’aide alimentaire, mais aussi de lutte contre le gaspillage. Le site Partage ton frigo organise notamment des « apéros frigo » au cours desquels chacun amène des produits de son réfrigérateur dans une logique de partage. Il développe aussi le principe du « hacker des frigos » qui consiste à créer un frigo collectif au sein d’une communauté, d’une entreprise, d’un lieu d’habitation, etc.

Le principe de réfrigérateurs en libre-service ou partagés a été aussi lancé à Berlin par l’association Lebensmittelretten. Les bénévoles de l’association vont récupérer les produits alimentaires non périmés qui n’ont pas été vendus par les grandes surfaces et les restaurants pour les déposer dans ces frigos. Il en est de même pour les particuliers qui peuvent y déposer de la nourriture. N’importe qui peut alors récupérer la nourriture qui s’y trouve. Ce projet s’adresse bien entendu en priorité aux plus démunis.

La dimension collaborative concerne aussi la lutte contre le gaspillage. Disco Soupe, par exemple, est un mouvement qui vise à sensibiliser le public à la question du gaspillage alimentaire. Il organise des « sessions collectives et ouvertes de cuisine de fruits et légumes rebuts ou invendus dans une ambiance musicale et festive ». Les soupes, salades ou jus de fruit ainsi produits sont soit distribués gratuitement, soit vendus « à prix libre ».

Financement participatif

Enfin, il est intéressant de noter que le financement participatif concerne également le monde agricole. La SAF agr’iDées a d’ailleurs organisé le 4 novembre 2014 un débat sur le thème : « Finance participative et agriculture : quelles opportunités ? ». Le site internet My New Startup se présente ainsi comme une « plateforme de crowdfunding pour les entrepreneurs ». Parmi les projets à financer, on peut trouver de nombreux projets de nature agricole : de la visite de l’exploitation pour deux personnes, dégustation de produits de la ferme et 1 litre de lait offert jusqu’à l’entrée dans le capital d’une société. La coopérative En direct des éleveurs, qui réunit trois exploitations laitières des Pays-de-la-Loire et six exploitations de Poitou-Charentes, vise ainsi à collecter un million d’euros via cette nouvelle forme de financement sur les huit millions nécessaires pour lancer leur projet.

Alors, est-ce un phénomène conjoncturel lié à la crise économique ou bien une tendance structurelle ? Il il est sans doute encore trop tôt pour le savoir. Il convient tout d’abord de noter que l’économie collaborative, ce n’est pas aussi nouveau que cela puisque le journal d’annonces immobilières De particulier à particulier existe depuis 40 ans. Il en est de même pour les annonces automobiles ou pour les fameux vide-greniers.

Ensuite, une étude divulguée en mars 2015 par la Fondation internet nouvelle génération (FING) et le site OuiShare, sur la base d’une enquête menée auprès de consommateurs collaboratifs, révèle l’existence de plusieurs types de consommateurs : l’engagé mû par des considérations militantes, le pragmatique qui recherche le caractère pratique d’une telle forme de consommation, l’opportuniste qui y voit une source de gain, et le sceptique motivé par la curiosité. Il est évident que l’effet de mode attire les sceptiques, et la crise, les opportunistes et les pragmatiques.

Une fois la crise dépassée, ne restera-t-il que les militants ? Rien n’est moins sûr. Quelques indices suggèrent, en effet, que quelque chose s’est cassé ces dernières années dans la façon de consommer. Philippe Moati, de l’observatoire Société & consommation, interrogé par Vitagora, parle ainsi d’« une montée de la déception dans la population vis-à-vis de la consommation depuis quelques années, ce qui a favorisé peu à peu l’exploration de nouvelles pratiques ou de pratiques anciennes revisitées qui expriment une envie de « consommer autrement » ».

 

……….

 

Interview d’Anne-Sophie Novel (photo issue de son site internet, lien sur la photo)

« L’agriculture citadine existe depuis longtemps, le collaboratif lui donne une autre ampleur »

Comment définissez-vous l’économie collaborative ? Est-ce l’économie du partage ou du troc ? L’économie du gratuit ?

Anne-Sophie Novel : L’économie collaborative repose sur les échanges entre particuliers poussés par le numérique. La mise en réseau issue des outils du web facilite des modes d’échanges fort anciens. Cela repose aussi sur la maximisation des usages, en optimisant notamment l’utilisation des propriétés sous-utilisées (voitures, robots ménagers, etc.) que l’on mutualise. On y retrouve des logiques de troc, mais aussi d’achat/revente d’occasion entre particuliers, du co-design, du partage d’usages, de l’économie de la fonctionnalité, du DIY [do it yourself], de la réparation… le terme englobe un vaste champ aujourd’hui qui recouvre des réalités variées, aussi bien dans le champs de la consommation, de l’éducation, de la finance, de la production ou de la gouvernance.

On a beaucoup parlé de consommation collaborative à propos de la musique, dans un premier temps, puis d’autres secteurs jusqu’à l’éducation ou l’hébergement touristique récemment. Est-ce que cela concerne aussi le monde de la production agricole et de l’alimentation ?

Anne-Sophie Novel : Oui avec les AMAPs puis la Ruche qui dit oui, mais aussi avec les coopératives du type « En direct des éleveurs », ou via le travail de collectif comme Disco Soupe qui cherchent à lutter contre le gaspillage alimentaire.

Est-ce que cette consommation collaborative s’inscrit aussi dans la tendance qui privilégie les circuits courts, le local, le bio et des formes alternatives d’agriculture ? Y a-t-il également un lien entre consommation collaborative et développement d’une agriculture citadine ?

Anne-Sophie Novel : Oui bien sûr, disons que l’économie collaborative a repris à son compte des initiatives existantes tout en enrichissant la démarche. Mais dans les faits ce qui existait avant n’aime pas trop être récupéré ainsi sous cette mode du partage… L’agriculture citadine via les jardins partagés ou les incroyables comestibles, ça mutualise et ça existe depuis longtemps, mais le collaboratif donne une autre ampleur.

Est-ce un phénomène conjoncturel né de la crise ou bien une tendance appelée à perdurer et même, si l’on en croît le prospectiviste Jeremy Rifkin, à se substituer progressivement au capitalisme ?

Anne-Sophie Novel : Disons que c’est une tendance qui va perdurer oui, avec une bulle qui a laissé apparaître certains services qui ne vont pas perdurer par manque de marché mâture ou de modèle économique, et d’autres qui vont profondément s’inscrire dans notre quotidien. Je ne suis pas aussi affirmative que Rifkin pour autant, sa vision est fort techniciste et néglige un peu trop le pouvoir de la société civile…

 

En savoir plus : www.covoiturage.fr (site de BlaBlaCar), www.tns-sofres.com/etudes-et-points-de-vue/observatoire-de-la-confiance-de-la-poste-nov-2013-les-francais-et (enquête de 2013 de TNS Sofres sur les Français et la consommation collaborative), http://observatoirecetelem.com/publications/2015/observatoire-cetelem-consommation-2015.pdf (rapport de l’Observatoire Cetelem sur la consommation en Europe publié début 2015), www.laruchequiditoui.fr (site de La Ruche qui dit oui !), www.plantezcheznous.com/index.html (site de Plantercheznous.com), www.pretersonjardin.com (site de Prêtersonjardin.com), http://jardinons-ensemble.org (site Jardinons ensemble), www.incredible-edible.info (site des Incroyables comestibles), www.incredible-edible-todmorden.co.uk (site des Incredible Edible de Todmorden en Grande-Bretagne), www.trocalimentaire.com (site Trocalimentaire.com), http://foodswapnetwork.com (site du Food Swap Network), https://fr.vizeat.com (site de VizEat), www.cookening.com/fr (site de cookening.com), www.colunching.com (site Colunching), www.partagetonfrigo.fr (site de Partage ton frigo), https://foodsharing.de (site de l’association allemande Lebensmittelretten), http://discosoupe.org (site de Disco Soup), www.safagridees.com/publication/points-cles-agridebat-sur-la-finance-participative-et-agriculture-du-4-novembre-2014 (informations sur le débat organisé par la SAF agr’iDées sur la finance participative et l’agriculture), www.mynewstartup.com (plateforme de crowdfunding My New Startup), www.vitagora.com/fr/actualites/actualites-2015/forum-vitagora-qui-sont-les-consommateurs-3.0 (source de la citation de P. Moati), http://fr.slideshare.net/slidesharefing/je-partage-et-vous (enquête de 2015 de la FING et de OuiShare sur les consommateurs collaboratifs), www.demoinsenmieux.com (site internet d’Anne-Sophie Novel), http://alternatives.blog.lemonde.fr/a-propos (blog d’Anne-Sophie Novel)

1 Commentaire(s)

  1. La consommation collaborative cela s’appelle tout simplement en berrichon le « en pour »: tu as trop de carottes /j’ai trop de salades =: on échange…ça continue à exister dans le « rural profond » (notre maison de retraite…).
    Le cadre coopératif d’origine est fondé sur les mêmes principes, celui de l’entraide et de la mise en commun des moyens avec sa limite de base , celle du maillon faible qui entraine la solidité de l’édifice et sa crédibilité …ça existe là encore dans le « rural profond » là où les grands marchés sont difficilement accessibles (avec une civilisation archaïque qu’on appelle encore des « paysans »…).
    Le renouveau de cette consommation collaborative est inverse : elle vient de l’urbain connecté (d’où le franglais chiant) et traduit les attentes et les préoccupations d’une population en totale déconnexion avec le « rural profond » (territoire considéré comme « aménité » positive (nature) ou négative (productivisme)).
    La liaison entre ces deux mondes implique une compréhension mutuelle qui est à la fois économique et éthique : les deux sont basées sur les mêmes principes, le bon sens (qui n’est pas ici que « paysan ») et le fait de mettre « l’humain d’abord » (et non l’individualisme) .
    Les intermédiaires qui sont aujourd’hui les « communicants » (ils possèdent les outils de la communication pour (contre) le consommateur) brouillent les cartes (lobbying pour faire du franglais moi aussi) pour maintenir leurs monopoles et la plus-value économique du système « mondialisé » (j’utilise ici des termes « polis »).
    Pour que ces deux mondes se « connectent » (les « branchés alternatifs » et les « débranchés inductifs ») il suffit tout simplement qu’ils se rencontrent sans « a priori » …le champ est ouvert , le semi le plus direct est celui de la culture .

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