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En l’absence de facteurs limitants comme l’azote et l’eau, c’est le rayonnement intercepté par les cultures qui au final détermine le futur nombre de grains au mètre carré.
Difficile cependant de dissocier l’effet du rayonnement de celui de la température et seul leur effet combiné, appelé quotient photo-thermique, permet de définir un niveau d’offre pour la croissance de l’épi.
Figure 1 : quotient photo-thermique interannuel – Metz (Moselle) – entre le stade 2 nœuds et floraison
Le bon équilibre entre la demande générée par les températures et l’offre de rayonnement se traduit par un quotient photo-thermique très favorable, supérieure à la médiane pour l’exemple de la station de Metz.
L’offre climatique mesurée depuis le stade 2 nœuds n’est donc pas un facteur limitant pour la croissance de l’épi cette année et compte tenu du nombre d’épis dans les parcelles, il y a tout lieu d’être optimiste quant à un nombre de grains /m² élevé.
Les températures fraîches actuelles y sont également favorables, en permettant aux épillets et aux fleurs les plus en retard d’achever complètement leur développement.
Tout n’est pas joué cependant en terme de rendement, car il reste une composante essentielle à se mettre en place : le poids de mille grains, dépendant des températures et de la pluviométrie de juin.