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Fertilisation azotée du maïs : comment être efficace ?

Une dynamique d’absorption exponentielle

La fertilisation azotée est l’un des premiers facteurs de production du maïs. Cependant, ses besoins en azote évoluent fortement au cours de son cycle. Du semis jusqu’à 6-8 feuilles, il n’absorbe que 2 % de ses besoins totaux.

C’est à partir de 8-10 feuilles, que l’absorption explose jusqu’à devenir maximale autour de la floraison, avant de décroître vers le stade 50 % d’humidité du grain. Durant cette période, le maïs peut absorber 4 kg d’azote par jour.

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(source : ARVALIS – Le Magneraud, 2011-2013)

Le fractionnement conseillé des apports en azote

Le fractionnement des apports est utile afin de mettre à disposition l’azote en fonction de cette cinétique d’absorption par la plante, maximisant ainsi l’efficacité des engrais. L’apport principal se fera donc au stade 6-8 feuilles.

 Les températures élevées et les longues périodes sans précipitations possibles que nous pourrions rencontrer à ce moment peuvent induire des pertes sous forme d’ammoniac dans l’air : la volatilisation qui peut atteindre 13% de pertes dans le cas de l’urée.

La fertilisation azotée avec des engrais comme le MYNITRAS® 27 N +10SO3, compte tenu de sa composition en azote nitrique est beaucoup plus efficiente car les pertes d’ammoniac gazeux sont proches de zéro.

En 2023 sur notre essai dans les Landes ce sont près de 10 quintaux qui ont été perdus par l’emploi d’urée (forme d’azote sensible à la volatilisation). Cet essai a également très bien valorisé le soufre : + 7 qx avec du MYNITRAS® 27 N +10SO3 comparé à l’ammonitrate MYPREMIAN® 33,5 N.

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lat nitrogen

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