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Exploiter la polyvalence des écartements réduits du monograine

Travailler avec un écartement des éléments semeurs du semoir entre 45-50 cm, permet d’envisager de faire bénéficier des atouts du monograine aux nouvelles cultures comme le colza par exemple. Ce niveau d’écartement est aussi parfois généralisé dans une optique de rationaliser les chantiers et le matériel.

Les semoirs monograines présentent des qualités d’implantation inégalées. Cependant ces semoirs exigent de travailler à des intervalles entre rangs compris entre 45 et 80 cm environ. Ces écartements sont généralement adaptés à des plantes individuellement très couvrantes. Par ailleurs la distribution des semoirs monograines peut être poussée dans ses retranchements avec des consignes de peuplement très importantes au-delà de 500 000 graines par hectare par exemple. Toutefois, en réglant le semoir à écartement réduit, les semoirs monograines peuvent apporter des solutions pour des cultures traditionnellement semées au semoir en ligne comme le colza par exemple. Ceci est d’autant plus vrai avec l’arrivée sur le marché des semoirs rapides qui les placent dans la course aux débits de chantier avec les semoirs en ligne classiques tout en assurant une qualité d’implantation bien meilleure. Au monograine, la capacité de rappui notamment est plus importante qu’avec des semoirs à céréales classiques. Terres Inovia confirme que les levées de colza au monograine sont plus rapides et plus homogènes. En contexte d’implantation difficile, le semis de colza au monograine permet un gain de rendement d’environ 2q/ha ( 8 %), d’après les travaux de l’Institut technique. (Semis du colza : les atouts du semoir monograine, Terres Inovia 2019).

De plus, dans les situations à risque de sclérotinia (végétation luxuriante en situation irriguée), les écartements larges permettent une meilleure aération du couvert et réduisent le risque d’attaque. La limite de cette technique est de devoir semer de fortes densités sur le rang (500 000 pieds /ha pour le colza ou le soja par exemple). La distribution des semences peut se trouver encombrée notamment avec des grosses graines comme le soja. La vitesse de travail maximale doit ainsi souvent être réduite pour préserver la régularité d’implantation par rapport à la vitesse classique du semoir. Un semoir rapide conserve cependant dans ces situations son avantage. En effet, le semoir classique lui aussi devra baisser de régime par rapport à son fonctionnement nominal.

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Un écartement unique sur l’exploitation

Une autre tendance liée aux écartements réduits, est de généraliser ce réglage pour un maximum de cultures de l’exploitation y compris celles comme le maïs qui sont d’ordinaire semées à de grands écartements (75-80 cm).

Cette pratique fait gagner du temps pour les réglages et pour l’adaptation des pratiques culturales dans le système d’exploitation. Arvalis Institut du végétal a démontré que de travailler avec un écartement de 40-50-60 cm pour le maïs n’a pas d’impact défavorable (ni favorable) sur le rendement en comparaison d’écartements classiques. La réduction de l’inter-rang a également un effet positif semble-t-il sur l’étouffement des adventices. Lorsqu’un désherbage à la bineuse est envisagé, l’avantage opérationnel de l’écartement unique est encore plus fort puisque la bineuse peut rester réglée sur cet écartement fixe.

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Terres Inovia confirme que les levées de colza implantés à écarts réduits au monograine sont plus rapides et plus homogènes. (choix photo : semis de colza ou levée de colza au monograine).

 

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