Plusieurs facteurs jouent sur les besoins en soufre du blé et de l’orge, notamment la pluviométrie, le type de sol et le précédent cultural.
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Le soufre est un élément lessivable et dans les sols filtrants, des apports systématiques sont nécessaires sur céréales à paille. Dans les autres situations, le risque dépend de la pluviométrie hivernale. La grille de préconisation ci-après fait le point des situations à risque en fonction du type de sol.
L’apport de soufre doit être réalisé au plus proche des besoins de la culture, c’est-à-dire vers le stade « épi 1 cm ». Dans tous les cas, il n’est pas justifié d’apporter plus de 40 kg SO3/ha qui suffisent à répondre aux besoins de la plante. Il faut donc être attentif à la composition de l’engrais soufré choisi. Des doses supérieures n’apporteront pas de gain de rendement supplémentaire et ne sont donc pas rentables.
Les parcelles recevant régulièrement des effluents organiques (3 ans sur 5 au moins) ne nécessitent pas d’apport de soufre minéral, sauf en sol superficiel. Dans ce cas, un apport de 20 à 30 kg SO3/ha sera valorisé.