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Désherbage du maïs, optimiser la qualité de la pulvérisation en prélevée

L’eau véhicule les matières actives vers les racines de la plante qui ne peuvent les absorber que sous forme dissoute. Une partie de la matière active peut se retrouver sous forme adsorbée par le complexe argilo-humique. Cette « contrainte-là » n’interfère que sur la dose en elle-même du produit mais pas sur le choix de traiter ou non.

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Pour optimiser l’efficacité des produits racinaires, un paramètre est important : l’humidité du sol.



En cas de conditions sèches, les produits peuvent se réactiver avec le retour de la pluie mais certaines matières actives sont plus sensibles que d’autres.

L’idéal est qu’il pleuve 10 à 15 mm dans les 10 jours qui suivent le semis ; voici une règle de décision donnant une grande tendance :

– si le sol est à la capacité au champ : désherbage à réaliser, quelles que soient les prévisions météo.

– si sol à 50 % de la capacité au champ + 10 jours de sec annoncés : décaler le traitement.

– si sol à 50 % de la capacité au champ + pluie annoncée : intervention possible.

Notons qu’il n’y a aucun effet de l’augmentation du volume de bouillie sur l’efficacité des racinaires. Un volume de bouillie de 100 litres/ha est l’idéal, surtout pour calculer le volume à préparer.

Aussi, il n’y a pas d’intérêt d’utiliser des adjuvants avec les herbicides racinaires.

Guillaume CLOUTE (Arvalis – Institut du végétal)

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