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L’utilisation totale d’aliments composés pourrait augmenter de 2,9 % dans les dix prochaines années. La demande de céréales dans l’UE devrait donc croître de 6 % à l’horizon 2026, principalement pour la production d’aliments pour animaux, et c’est surtout le maïs qui en tirera parti.
Par contre, pour les oléagineux, Bruxelles anticipe un recul progressif de l’utilisation du colza au profit du soja. Résultat : les superficies diminuent et les importations de soja augmentent. Cette tendance marque un renversement par rapport à la dernière décennie qui s’explique par le fait que l’utilisation des aliments pour animaux deviendra le principal moteur de la demande en oléagineux, étant donné la stagnation de la demande de biocarburants en raison de l’incertitude politique qui les entoure.
La production de biocarburants de l’UE devrait progresser jusqu’en 2020 (à 6,5 % de l’énergie du secteur des transports). Mais au-delà de cette date, difficile pour les auteurs du rapport d’y voir clair avec la proposition mise sur la table par la Commission pour limiter à 3,8 % les biocarburants de première génération en 2030. La majeure partie de l’augmentation de production proviendra alors des matières premières et des importations non agricoles plutôt que des matières premières communautaires, à l’exception du maïs utilisé pour produire de l’éthanol, estiment-ils néanmoins.