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Déficit hydrique, appel à la vigilance

La situation n’est pas « normale », mais elle n’est pas non plus « extrêmement critique », a indiqué le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), le 20 avril, à propos du niveau de l’eau dans les nappes souterraines.

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Au 1er avril, moins de la moitié des nappes (46 %) affichaient « un niveau moyen ou plus haut que la moyenne » ; ce taux était de 76% en 2016.

Cependant, il faut relativiser estime le BRGM, qui appelle à la vigilance, sans se montrer alarmiste. 66 % des 260 points étudiés sont encore en phase de hausse du niveau de l’eau, 16 % sont stables et seuls 18 % ont commencé à baisser (23 % en 2016). La phase de « bascule » (début de diminution du niveau de l’eau) qui intervient à la fin de la recharge hivernale n’a pas encore eu lieu partout, rassure le BRGM.

Certaines zones nécessitent une vigilance plus particulière, car les niveaux d’eau y sont « bas voire très bas par rapport aux moyennes » : la Normandie et la Picardie, la vallée du Rhône, le bassin Adour-Garonne, et la région Paca.

Bérengère Bosi (Agra Presse)

 

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