Marque d’éleveurs née en Bretagne il y a vingt ans, Cochon de Bretagne monte en gamme et propose désormais au marché une offre pouvant être segmentée à loisir, selon les désideratas des industriels et distributeurs.
Une démarche proactive de l’amont, en quelque sorte. Se fondant sur une certification de conformité produit depuis 2003, Cochon de Bretagne (un peu moins de 400 éleveurs, 32 000 porcs commercialisés par semaine auprès de deux abatteurs partenaires, Bigard et Kermené) s’est engagée dans une démarche de progrès lorsque plusieurs de ses éleveurs lui ont fait part de leur volonté de valoriser leur montée en gamme.
« Certains d’entre eux travaillaient sans antibiotiques, d’autres avaient investi dans le sens de plus de bien-être animal et voulaient le faire savoir », résume le président de Cochon de Bretagne, l’éleveur finistérien Sébastien Brishoual.
Le conseil d’administration a aussitôt validé l’idée. Mais plutôt que de réviser tout de suite le cahier des charges, ce qui aurait de fait exclu ceux qui n’ont pas encore fait évoluer leur outil, il a opté pour un audit précis des équipements et pratiques de tous les éleveurs (356 points de contrôle, y compris la partie réglementaire). Un travail de titan qui a été facilité par l’utilisation d’un outil d’audit numérique transféré de la société finistérienne Tell-Élevage qui réalise des audits numériques liés à la ventilation des bâtiments d’élevage. En quelques mois, tous les éleveurs ont été visités. La seconde étape de la démarche de progrès a pu alors commencer : fixer pour tous les éleveurs des points d’amélioration à résorber dans leur élevage à horizon un, trois ou cinq ans. Avec un site Internet où tous les éleveurs « avancés » dévoilent leurs pratiques et astuces au bénérice de tous.
Reste désormais à Cochon de Bretagne à valoriser sur le marché ces avancées qui correspondent aux attentes séciétales exprimées par le marché, et en tirer une plus-value supplémentaire.
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