Certains secteurs sont exposés au risque de carence en soufre. Voici les préconisations selon la situation.
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Comme l’azote, le soufre minéral (essentiellement sous forme sulfate, S042-) présent dans le sol est soumis à la lixiviation et est très sensible aux conditions de minéralisation. Les pluies abondantes de janvier, notamment dans l’ouest Gersois, ont affaibli les stocks du sol. Les risques de carence seront donc plus élevés dans ce secteur. A l’inverse, le secteur Lauragais a été moins pluvieux, le risque de carence y est donc plus faible ; seul les sols superficiels sont concernés.
Carte 1 : Cumul des pluies (mm) – du 1er octobre 2017 au 31 janvier 2018
La grille de préconisations Arvalis fait le point des situations à risque en fonction du type de sol et des niveaux de pluviométrie atteints (tableau 1). Il n’est pas justifié d’augmenter les doses au-delà de 50 kg de SO3/ha car les besoins de la plante sont pourvus à ce niveau de dose. Des doses supérieures n’apporteront pas de gain de rendement supplémentaire et ne sont donc pas rentables économiquement.
Tableau 1 : Grille de préconisations en soufre – Arvalis – Institut du végétal (kg SO3/ha)
L’apport de soufre doit être apporté au stade épi 1 cm. Il peut être réalisé en même temps que l’apport d’azote en s’assurant toutefois que la forme choisie n’entraine pas par un fort déséquilibre par rapport aux doses prévues de chacun des éléments.
En cas de carence avérée, un apport rapide de soufre permet d’éviter toute perte de rendement.