cover blank wikiagri

Céréales, attention aux rouilles et à la septoriose

Tout comme janvier, février a associé une forte pluviométrie à une douceur exceptionnelle. Conséquence, une pression fongique très forte sur céréales. Si les seuils de traitement sont atteints, les parcelles peuvent être protégées à partir du stade 2 nœuds.

–stop–

Oïdium

Des symptômes persistent dans quelques parcelles. Dans la majorité des situations, l’oïdium présent depuis décembre a été lessivé par les pluies continues des deux derniers mois.

Rouille brune

Quelques gelées en février ont permis la senescence des feuilles les plus âgées, porteuses de nombreux spores. Visuellement, la rouille brune semble avoir diminué. Toutefois, l’inoculum reste très fort dans les parcelles.

Il est conseillé de ne pas traiter avant le stade 1 nœud, voire 2 nœuds si cela est possible.

Selon la figure 1, la pression 2016 est exceptionnelle (55 % de nuisibilité si aucun traitement n’est réalisé, nuisibilité proche d’une année à forte pression comme 2007). La rouille brune devient explosive dès lors que les températures sont supérieures à 20°C, ce qui n’est pas encore le cas. Il faut donc rester vigilant dès la reprise des températures et dès que le stade 2 nœuds est dépassé.

Figure 1 : pression rouille brune en blé dur – Miradoux – En Crambade (Haute-Garonne)

Septoriose

Il n’y a pas de traitement fongicide nécessaire avant 2 nœuds. La septoriose est présente sur les feuilles intermédiaires. Le climat de la montaison sera déterminant quant à sa présence sur feuilles hautes.

Rouille jaune

Les températures plus fraîches en mars ont diminué les foyers actifs. Toutefois, l’inoculum est présent dans la région. Les variétés les plus sensibles doivent être surveillées régulièrement.

 

Aude Bouas, Régis Helias, Matthieu Killmayer, Jean Luc Verdier (Arvalis – Institut du végétal)

Article Précédent
Article Suivant