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Les réglements devraient être adoptés rapidement. Il reviendra ensuite à l’Autorité européenne de sécurité des aliments et à l’Agence européenne des produits chimiques de commencer à examiner, au regard de ces nouveaux critères reposant uniquement sur le danger potentiel, si des produits phytosanitaires et biocides autorisés sur le marché communautaire peuvent être considérés comme perturbateurs endocriniens.
Si tel est le cas, les directives pesticides et biocides restant en place, ces molécules pourraient être interdites dans le cadre des procédures normales de réautorisation. Mais le dispositif prévoit des dérogations permettant d’autoriser une molécule pour laquelle le risque d’exposition est jugé négligeable ou quand son utilisation est jugée indispensable pour lutter contre une menace pour les plantes de l’UE.
Sur les 324 substances phytosanitaires pré-examinées à titre informatif dans la cadre de l’étude d’impact, 26 seraient susceptibles d’être classées comme perturbant le système endocrinien et donc interdites : 13 fongicides (soit 8,8% des molécules du marché) dont le boscalide le tebuconazole et la thirame, 9 herbicides (7,3%) dont le 2,4D et la pendiméthaline, et 4 insecticides (4,1%).