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La Commission européenne s’est engagée à établir des critères scientifiques pour identifier les perturbateurs endocriniens, et si nécessaire – selon leur toxicité – en interdire ou en limiter l’usage.
Bruxelles avait reçu le nombre record de 27 087 réponses à sa consultation publique clôturée en janvier dernier qui doit servir de base à l’évaluation d’impact en cours qui sera conclue en 2016.
Des propositions législatives seront ensuite présentées.De nombreuses personnes ou organisations ont soulevé des questions sur la menace que les perturbateurs endocriniens pourraient constituer pour la santé humaine et l’environnement ainsi que sur l’impact des différentes options proposées (statu quo, interdiction, étiquetage…) sur l’agriculture, l’industrie, la santé et l’environnement.
En particulier, les agriculteurs et l’agro-industrie ont insisté sur les contraintes importantes que la fixation de critères pour identifier les perturbateurs endocriniens ferait peser sur le secteur agricole, souligne la Commission dans son analyse.