L’enjeu variétal vis-à-vis de la teneur en protéines, c’est 1 point !
Figure 1 : facteurs d’influence sur le rendement et la teneur en protéines (ARVALIS-Institut du végétal et Projet BOP)
Les protéines se diluent dans le rendement, mais c’est moins vrai pour certaines variétés que pour d’autres
Sur la base de la moyenne de deux essais réalisés en Plaine de Dijon dans le même terroir en 2014 et 2015, sur un tronc commun de variétés :
• Toutes variétés confondues, 10 q/ha de productivité en plus se traduisent par environ 1 point de protéines en moins. Positionnés sur la droite de dilution, c’est par exemple ce qui différencie Pakito et Arezzo.
• A rendement équivalent, 0,9 point de protéines peuvent séparer deux variétés. C’est par exemple l’écart observé entre les couples Goncourt – Rubisko et Granamax – Ascott.
Figure 2 : relations entre le rendement et la teneur en protéines
Ce graphique a pour objet d’illustrer le propos mais ne doit pas être généralisé pour conclure au comportement de toutes les variétés en toutes situations (lieu, année).
Figure 3 : l’avis des partenaires techniques du BOP
Appréciation de – – (niveau modeste) + + (niveau élevé)
En italiques et entre parenthèses : nouveautés, à confirmer
Légende :
• Qualité : BPS blé panifiable supérieur, BP blé panifiable.
• Liste BPMF : VRMp variété recommandée par la meunerie, VOp variété en observation par la meunerie, BPMF 15 % variété, qui en cumul, ne doit pas dépasser 15 % dans les mélanges BPMF panifiables.
• Précocité : TP très précoce, P précoce, 1/2P demi précoce, 1/2T demie tardive.
Article rédigé par les partenaires de « Blé Objectif Protéines 21 » (BOP) : C. Boully (Bourgogne du Sud), M. Mimeau (Dijon Céréales), M. Pageot (Ets Bresson), L. Pelcé (ARVALIS – Institut du végétal), A. Petit (SeineYonne) et D. Ronget (CA 21).