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Les dernières pluies ont été variables et ont pu limiter plus ou moins les stress hydriques fin montaison. Mais compte tenu des déficits antérieurs, les réserves des sols sont loin d’avoir été reconstituées (figure 1). Les températures récentes ont été exceptionnellement élevées et la demande climatique en eau très forte.
Figure 1 : exemple de bilan hydrique établit avec Irré-LIS®
Dans cette situation, une irrigation de 22 mm a été réalisée pour valoriser la fertilisation azotée, la réserve facilement utilisable (RFU) est épuisée et une irrigation s’avère nécessaire dès que possible.
Dans ces conditions, si la ressource en eau le permet, une irrigation après floraison peut être envisagée.
Tableau 1 : Dates de floraison estimées (modèle Arvalis – Institut du végétal à partir des données météo de Météo France – Simulations du 29 mai 2017).
Si des outils de pilotage de l’irrigation sont disponibles (sondes, bilan hydrique…) la meilleure solution est de s’y référer.
En absence d’outil de pilotage, sous réserve que le potentiel de la parcelle n’ait pas été trop fortement dégradé par les stress hydriques de montaison ou d’autres problèmes, il est recommandé de reprendre les irrigations dès que les étamines sont tombées des épis (8-10 jours après début floraison ; attention, parfois les étamines restent longtemps). Bien sûr, ce sont les conditions climatiques à venir qui permettront de décider de l’opportunité d’irriguer. Une bonne protection contre les maladies d’épis devra avoir été réalisée et le risque de verse sera évalué (adapter le réglage du matériel).
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