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Blé dur, des symptômes de mosaïques bien visibles

L’automne exceptionnellement doux a permis au champignon vecteur des virus des mosaïques (Polymyxa graminis) de faire un nombre de cycle très important.

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Il est généralement admis qu’une période de froid assez importante est nécessaire pour que le virus passe dans les parties aériennes des plantes. Une fois le virus installé, il affaiblit la plante en réduisant le système racinaire. A la reprise d’une croissance active, les symptômes sont alors visibles.

Cependant, il semblerait que la période de froid n’ait pas besoin d’être importante dès lors que les contaminations sont exceptionnelles.

Cette année, malgré une tendance très douce, des températures plus fraîches que la normale se sont installées de mi-février à mi-mars, ralentissant la croissance des céréales.

Mais du 26 au 30 mars, la région a connu des températures très douces (5 jours avec des records de températures max mesurées dans le Sud-Ouest). Depuis cette reprise de croissance plus forte, des symptômes de mosaïques sont visibles très largement.

Sur le site d’Aureville (Haute-Garonne), les différentes sensibilités des variétés commencent à être visibles (tableau 1). Il est important de noter que cette première notation va évoluer avec l’évolution des symptômes.

Il est important de rappeler que des différences variétales sont facilement observables quand les attaques sont modérées. En cas d’attaques fortes, toutes les variétés de blé dur sont touchées.

Tableau 1 : première notation de symptômes de mosaïque sur l’essai d’Aureville (Haute-Garonne)



 

Matthieu Killmayer (Arvalis – Institut du végétal)

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