Le changement climatique augmente les risques de stress abiotiques auxquels les cultures doivent faire face : manque d’eau, températures très chaudes ou, au contraire, gels tardifs… Dans la culture du maïs, une levée homogène et rapide est un facteur clé pour que la plante passe rapidement les stades de sensibilité aux attaques de ravageurs du sol et soit mieux à même de faire face aux différents stress. Les biostimulants sont une voie à explorer pour booster le démarrage du maïs.
Voici quelques exemples :
Pour aider la plante à mieux résister aux stress, l’une des pistes est de maximiser son développement racinaire. « En apportant une fertilisation localisée au semis combinant élément minéral et biostimulant grâce à la gamme EasyStart BS (microgranulé) ou Novatec Duo (granulé), on combine les effets starter, explique Thibault Poisot, chef de marché biostimulants chez Compo Expert. Cela peut se faire avec un biostimulant à base de bacillus amyloliquefaciens, qui va stimuler le développement racinaire. Cette bactérie améliore également l’assimilation du phosphore. La biodisponibilité est particulièrement améliorée en sol basique ». Compo Expert propose également des biostimulants à base d’extraits d’algue. « Ces extraits sont très riches en auxines, la première des hormones de croissance des végétaux, poursuit Thibault Poisot. Un apport foliaire de Basfoliar Kelp P-max au stade 4/6 feuilles est une assurance pour un bon démarrage en maximisant le développement de la plante».
Corteva explore une nouvelle facette des biostimulants, la fixation symbiotique de l’azote. En apportant directement sur les feuilles la bactérie Methylobacterium symbioticum sb 23, qui transforme l’azote atmosphérique en une forme assimilable par la plante, Corteva ouvre la voie de la fixation symbiotique d’azote d’origine microbienne. Les solutions BlueN® et Utrisha® N[RR1] seront lancées en 2022, pour un apport par pulvérisation foliaire entre 4 et 8 feuilles. « BlueN permet de fixer 30 unités d’azote supplémentaires, souligne Romain Richard, responsable de marketing biostimulants chez Corteva. Cela augmente l’efficience nutritionnelle et apporte de l’azote pour aller chercher un potentiel de rendement supplémentaire. Nos essais ont montré un gain de rendement de 4 quintaux ».
Lancé en septembre par Sumitomo, Proliant est la première solution de biocontrôle pour un démarrage sécurisé du maïs. A base d’acide gibbérellique GA3, c’est un régulateur naturel de croissance qui stimule la synthèse de protéines et d’enzymes agissant sur la croissance de la plante et de son système racinaire. « Proliant est un booster de croissance, présente Anne Giroud, responsable de marché grandes cultures chez Sumitomo. En permettant aux plantes de mieux développer leur système racinaire, Proliant aide les cultures à être plus vigoureuses, plus à même de faire face à des conditions climatiques difficiles ». L’apport de 25g /ha se fait au stade 3 à 5 feuilles et peut être associé à un herbicide, pour éviter un passage supplémentaire. Sur 83 essais en maïs grain, Proliant a permis un gain de 4,2 q/ha. « Il est particulièrement efficace en sol limitant, limoneux ou séchant », souligne Anne Giroud.
Auteur : Cécile Julien
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si une plante est en stress hydrique c'est qu'il fallait l'arroser .... pas d'eau pas de vie !
le pire ennemi du sol c'est la sécheresse ... le pire ennemi de la végétation c'est la sécheresse ... le pire ennemi du vivant sur les continents c'est le manque d'eau ... le pire ennemi du climat c'est le désert ... le pire ennemi de l'humanité ce sont les Escrologistes ! pasdeclimatsanseau Sur les continents, la régulation thermique de l'atmosphère est automatique tant que les surfaces exposées au soleil sont couvertes d'eau ou de végétation, autrement dit : c'est la sécheresse des sols qui provoquent le dérèglement climatique et non pas le dérèglement climatique qui provoque les sécheresses, le climat se dérègle quand les continents ne transpirent plus ! . La végétation ne consomme pas d'eau elle aliment le cycle ! L’urgence climatique c’est de gérer intelligemment les excès d’eau pour ne plus en manquer, ce sont uniquement les zones sèches qui brulent ! . . On aura sauvé la planète quand les continents seront des océans de verdures en plein été ! ce n'est pas le climat qui fait la végétation mais la végétation qui fait le climat : http://pasdeclimatsanseau.a.p.f.unblog.fr/files/2021/03/tcs111_echos1.pdf
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