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Bien choisir votre semoir agricole

Indispensable machine pour les agriculteurs, à des années lumières de l’ancestral semis à la main, le semoir répartit les graines de façon régulière et en ligne pour la future récolte. L’utilisateur réalise un gain de temps considérable et la production s’en trouve décuplée.

Le semoir est composé de trois parties fondamentales : une trémie (ou réserve) où sont stockées les semences, un procédé de distribution des graines (pneumatique ou mécanique) et des outils pour favoriser l’implantation en terre à la profondeur souhaitée (socs, disques ou dents). L’outil est tiré par un tracteur ou toute autre machine agricole adaptée.

Il existe des semoirs adaptés pour chaque culture à différents degrés de précision. Leur fonctionnement est soit mécanique, soit pneumatique.

Les semoirs agricoles peuvent être :

  • Monograines (ou de précision) : pour disposer les graines une à une dans un espacement régulier et inter-rangs supérieur à 25 centimètres. Certains sont conçus pour « grosses graines », et idéaux pour maïs, pois, haricots, tournesol, fleurs, etc. D’autres officient pour « minigraines » et favorisent la plantation des carottes, navets…
  • Multigraines (ou en ligne) : pour toutes les grandes cultures (blé, riz, avoine, orge…), semis en ligne et à profondeur identiques ;
  • Semi-directs : généralement pour toute culture ne nécessitant pas de préparation du sol ;
  • Planteurs : pour des cultures spécifiques telles que les plants de pomme de terre.

Définir un budget et une stratégie pour choisir son semoir

Suivant la culture à planter, la nature du sol et son état, les moyens à investir, le choix d’un semoir peut s’avérer cornélien. Mais en tenant compte de chaque critère de l’environnement et en réalisant une étude préalable auprès des concessionnaires, vous pourrez affiner votre choix.

Les modèles de semoirs sont en constante évolution et nouvelle chaque gamme est plus richement dotée d’un point de vue technologique. Mais savoir freiner la course à la surenchère peut s’avérer judicieux : un semoir n’a pas forcément besoin d’être high-tech pour une petite exploitation.

Il faut retenir notamment que les semoirs à disques peuvent travailler indifféremment sur un terrain labouré ou non, alors qu’un semoir à dents ne pourra être utilisé sur un champ labouré que si le sol a été nivelé avant semis. En outre, le semoir à dents n’apprécie que modérément les fortes présences de résidus.

Quatre options s’offrent à un agriculteur souhaitant disposer d’un semoir :

  • L’achat neuf : investissement important mais sur du long terme ;
  • L’achat d’occasion : coût réduit mais risques au niveau de la solidité ;
  • La participation à une Cuma (coopérative d’utilisation de matériel agricole) : la mise en commun de moyens entre agriculteurs au sein d’une association pour une utilisation mutualisée. Le semoir est utilisé à tour de rôle ;
  • La location : de plus en plus de sociétés proposent des machines à la location via Internet, y compris avec le chauffeur (votremachine.com, wefarmup.com, w.e-loue.com…).

Quelle marque pour quel semoir ?

Il faut le voir pour le croire : en mai 2019, la marque Fendt a lancé sur la marché un semoir monograine gigantesque au doux nom de Momentum. Il présente tout simplement une capacité de 40 rangs avec des technologies de précision ! Si ce modèle est exclusivement réservé pour l’instant au marché brésilien, il existe dans l’Hexagone de très larges semoirs à la solide réputation comme le Maxima 2 RT (repliable télescopique) de chez Kuhn. C’est une machine lourde et efficace, qui présente différentes options.

Mais pour revenir sur cette bonne vieille terre ferme, et à des largeurs de travail en rangs plus classiques a contrario de ces produits haut de gamme, plusieurs marques méconnues proposent des produits à bas prix comme Ebra ou Garmach.

Les marques Monosem, Kverneland, Kuhn, ou encore Gaspardo constituent autant de choix possibles.


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