Il s’agit d’une technique de culture simplifiée utilisée dans l’agriculture qui vise principalement à introduire la graine dans le sol par une absence totale du travail du sol (ni retournement, ni décompactage, ni préparation de lit de semence). Il s’agit là de techniques sans labours.
Afin de gagner du temps par rapport à la technique de semence habituelle, le semis direct est un avantage. Outre le fait que les contraintes de la météo et des pluies sont beaucoup moins présentes, il n’y a pas de terre à préparer au préalable.
L’utilisation de la technique conventionnelle nécessite plusieurs passages pour labourer mais également pour semer les graines et retourner la terre pour terminer.
L’utilisation de la technique du semis direct vise à n’effectuer qu’une seule opération, celle du semis. Toutefois, l’utilisation d’un semoir adapté est possible, un seul passage sera nécessaire, celui-ci ouvrira le sol avec des disques puis déposera la graine ainsi que l’engrais solide, avant de refermer. La graine se trouvera alors en surface du sol car elle ne sera pas intégrée en profondeur dans la terre.
Le semis direct protège les sols contre l’érosion directe de l’eau et du vent car il reste toujours une couverture protectrice de résidus. Après quelques années, à savoir environ 3 ans, l’amélioration de l’activité biologique du sol, et donc de sa richesse sera visible.
La technique du semis direct nécessite moins de matériel et donc moins d’entretien de ce dernier et réduit fortement la main d’œuvre et l’énergie nécessaires pour réaliser ses semis.
En raison de la présence de résidus sur le sol nécessaire pour la semence, les sols de semis direct se réchauffent moins vite. Cela se voit en particulier lors de la première année de semis direct et l’année suivante, car il n’y a pas de labours et donc pas de réelle bonne préparation vers cette étape du semis direct.
L’infiltration d’eau sera beaucoup plus longue et le sol restera plus froid dans un champ mal préparé. Cependant, pas d’inquiétudes à long terme puisque l’infiltration s’améliorera au bout de plusieurs années de pratique de semis direct.
L’autre conséquence des semis direct est l’assèchement du sol qui sera plus lent également.
Quelques impératifs seront à prévoir avant de se lancer dans cette méthode de semis direct avant de pouvoir observer un bon rendement.
Les premières années seront délicates le temps d’habituer le sol à cette nouvelle méthode de semence. La vérification du pH du sol, sa fertilité, son nivellement, son drainage ainsi que la compaction du sol qui sera semé directement avant de faire les épandages seront des étapes à ne surtout pas négliger. Le sol devra être sec en surface mais en profondeur pour minimiser la compaction.
Vous devrez également avoir une bonne gestion des résidus de culture et vous devrez vous habituer à vivre avec, ce sera essentiel pour un bon semis direct.
On peut procéder au semis direct à l’automne, s’il y a de la terre fine et un lit de semences chaud.
En semis direct, il faut se contenter de placer la graine dans le sol au bon moment au bon endroit.
Le sol sans travail doit donc fournir un lit de semences favorable naturellement. Cela s’obtient par une bonne gestion des rotations et des couverts.
Le réchauffement du sol va être un problème pour les cultures de printemps en particulier les plus précoces, alors que pour les cultures d’hiver cela pose moins de problème.
Les semoirs conventionnels sont divers et variés. Leur août principal c’est qu’ils nécessitent une préparation préalable de qualité et plus largement associé à un outil de préparation type herse rotative. On utilise des semoirs mécaniques ou pneumatiques équipés ou pas de plusieurs options selon vos besoins.
Avantages
– Les prix
– La fiabilité des machines
– Leur coût d’utilisation.
Inconvénients
– Le semoir traditionnel agresse beaucoup plus le sol en détruisant les vers, les micro-organismes
– La vitesse de travail est limitée à 8 km/h
– La capacité de trémie est limitée
– La largeur de travail est limitée à 3,50m
– Le chargement de la trémie est difficile
– Un mauvais rappui de semis
– Les organes de semis ne sont pas adaptés à la simplification
Un faible débit de chantier, de l’ordre de 2 hectares par heure en configuration 3 mètres
Selon les plantations choisies, il existe plusieurs semoirs disponibles en semi direct.
Le semoir mono disque qui ouvre le sillon, le coutre guide la semence,
Le semoir double disques, le premier disque ouvre le sol et le second ouvre le sillon.
Le semoir triple disques, les premiers disques ouvreurs préparent le ligne de semis et la mise en terre est réalisée par des doubles disques semeurs.
Le semoir à disques inclinés avec un angle d’entrure et d’attaque très important.
Le semoir à dents, la ligne de semis est préparée par une dent.
Avantages
– La faible consommation de carburant
– Le temps des travaux réduits grâce à un passage unique
– Plus simple d’utilisation que le semoir conventionnel
– Baisse des coûts de production
– Protection des sols contre l’érosion, moins de pierres en surface.
Inconvénients
– Dynamique de levée plus délicate pour les cultures de printemps
– Assèchement moins rapide du sol
– Tous les semoirs ne peuvent pas être utilisés partout, type de terre et sol à bien connaître avant l’achat
– Le prix des semoirs peut varier du simple au double.