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Betteraves, comment faciliter le printemps

Quelques conseils tenant compte de la météo de la situation de la betterave en cette d’année 2014.

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Situation betteravière

Les températures douces enregistrées jusque fin novembre ont été bénéfiques à l’accumulation de sucre, mais ont pénalisé la durée de conservation des betteraves en silo. Les arrachages du  » 30 octobre  » ont atteint le cumul de température de 270°C après 30 jours. C’est à partir de cette somme que les pourritures se développent et altèrent la conservation des betteraves. A ce sujet « Silobet », un outil d’aide à la décision disponible sur le site Internet de l’ITB, permet d’obtenir des informations pertinentes sur la durée de stockage.

Les labours réalisés en cette fin d’automne se font dans de bonnes conditions climatiques. Le développement généreux des CIPAN a conduit beaucoup d’entre vous à broyer ceux-ci afin de faciliter le réglage de la charrue. La décomposition des couverts n’en sera que plus rapide.

Pensez à la préparation d’automne dans les zones de terre argileuses ( > 25 % d’argile) : cette technique consiste à passer la herse rotative (avec ou sans rouleau) juste après le labour, ou lorsque ce dernier est ressuyé. Cela permet de dégrossir et de niveler en partie le labour. Quel que soit l’hiver, cela facilitera la reprise au printemps.

Mesures des couverts d’intercultures – CHERY-LES-POUILLY 2013 – 2014

Résultats des mesures post piégeage (moyenne 2013-14) (fin d’automne)

Semé le 20 août en 2013 comme en 2014, la production de matière sèche foliaire atteint environ 2 t/ha après 2,5 mois de végétation pour les crucifères et les avoines de printemps. La capacité de production des vesces de printemps est supérieure de 25 %. La quantité d’azote contenue dans les feuilles est également similaire entre les crucifères et les avoines est s’établit à 20 u d’azote par tonne de MS foliaire. Sans surprise, grâce à leur capacité de fixation de l’azote dans l’air, les vesces de printemps en contiennent pratiquement 2 fois plus avec 37 u d’azote par tonne de matière sèche foliaire.


Reliquat initial et post piégeage (moyenne 2013-14)

 

Dans ce type de sol sablo-limoneux, la minéralisation automnale augmente en moyenne la teneur en azote du sol de 80 %, pour passer d’environ 40 à 70 u/ha. Les crucifères (radis et moutarde) et les avoines de printemps captent pendant ce temps 58 u/ha soit 70 % de l’azote disponible et réduisent considérablement le lessivage. Les vesces, moins performantes de part leur vocation à produire de l’azote, laissent moins d’azote dans le sol que le « sol nu » mais plus que les autres couverts. L’azote est davantage en surface. Le reliquat du 1er horizon représente 50 % après une vesce, contre seulement 30 % pour le « sol nu ».

ITB

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