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Agroéquipement, une année 2012 de bon augure

Le secteur de l’agroéquipement français est confiant pour 2012. Après des résultats décevants en 2009 et 2010, et malgré un contexte économique difficile, l’année 2011 a vu l’activité reprendre. 2012 profitera de cette embellie et les industriels prévoient un marché stable, malgré quelques incertitudes.

Les résultats de l’année 2011, publiés mi-avril par la filière des professionnels de l’agroéquipement (Axema et Sedima), démontrent que la production française de matériel agricole a augmentée de 36,2%. Un véritable bond en avant après deux ans de morosité. Cette reprise s’est amorcée dès le premier semestre 2011, et s’est maintenue sur le second. Les tracteurs ont progressé plus rapidement que les autres produits, allant jusqu’à atteindre 35% du total de la production française d’agroéquipement. Le redressement des prix des productions animales, la stabilisation des prix des productions végétales et l’augmentation de 5% de la valeur de la production agricole (y compris les subventions) sont les causes de cette croissance. Ces facteurs ayant permis aux agriculteurs et éleveurs d’investir. Conséquence : en ce début d’année, le niveau des carnets de commandes des industriels et des constructeurs confirme cette reprise et le maintien positif de l’activité globale pour 2012.
 

Un avenir flou à terme

Cependant, et même si la majorité des acteurs de l’agroéquipement français sont confiants pour l’avenir proche, le contexte économique demeure difficile et imprévisible. Ainsi, plusieurs facteurs pourraient changer la donne : la généralisation des moteurs répondant à la norme Tier 4 interim (le surcoût qu’elle entraîne pourrait faire baisser les volumes vendus) et les délais de paiement plus stricts entre entreprises qui entraînent des difficultés de constitution et de financement des stocks en concessions. Enfin, les discussions sur la nouvelle PAC, qui entrera en vigueur en 2014, sont lourdes d’incertitudes quant à l’ajustement de l’outil agricole aux besoins des agriculteurs. Au demeurant, la profession envisage une stabilisation du marché français à 4,5 milliards d’euros en 2012, soit une petite baisse de 2% par rapport à 2011, ce qui reste une très bonne performance pour le secteur.

Sources : Axema et Sedima

En savoir plus : http://www.axema.fr/medias/files/142425_DOCUMENT_1.pdf

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