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Cet ouvrage (ui intéresse notamment l’export des céréales) reliera les bassins de la Seine et de l’Oise au réseau européen du nord de l’Europe, devenant une voie à grand gabarit et en partie alternative au trafic routier sur un axe économique de premier plan. Les travaux doivent commencer l’an prochain et s’achever en 2024.
Le nouveau canal permettra le transport de chargements qui atteindront, par convoi, jusqu’à 4 400 tonnes, soit un équivalent de près de 180 poids-lourds.
Avant une réunion décisive qui s’est tenue le 28 novembre au ministère des Transports, le financement était ainsi réparti : 1,8 Md de l’Union européenne (soit 40 %), 1 Md de l’État et 1 Md des collectivités, 0,7 Md d’emprunt. L’accord intervenu le 28 novembre a été rendu possible « grâce notamment à un effort supplémentaire de la région Hauts-de-France » dirigée par Xavier Bertrand (LR), selon un communiqué de M. Vidalies. Cet effort, a-t-on précisé dans l’entourage de Xavier Bertrand, représente « 50 millions d’euros ».
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