periurbain

L’agriculture périurbaine cherche la reconnaissance de la ville

Ce dimanche 12 février 2012 une charte a été signée à Lyon en faveur de l’agriculture périurbaine dans sa périphérie. Au-delà de cette actualité se pose le problème de la reconnaissance de l’agricutlure périurbaine.

Prenons d’abord les faits. A Lyon, des rencontres labellisées « ville & agriculture » viennent de se tenir. Pendant celles-ci, un point fort, la signature d’une charte d’objectifs pour l’agriculture périurbaine. Autour de Lyon, 2 400 exploitations agricoles vivent et génèrent près de 3 500 emplois directs sur une surface agricole de 56 955 hectares.

Le maire de Lyon, Gérard Collomb, est signataire de la charte en question. Ses propos sont rapportés sur le site lyon.frrance-webzine.com (le lien direct vers l’article source se trouve à la fin de celui-ci) : « A travers cette charte, nous avons une vision assez claire : éviter l’étalement urbain pour préserver les espaces naturels qui entourent la ville. Au-delà, nous allons travailler ensemble afin d’organiser la coopération entre les agriculteurs dans l’optique qu’ils aient un rapport direct avec la ville.« 

Cette charte s’organise autour de quatre thèmes : le développement économique de l’agriculture, la pérennisation du foncier agricole, l’alimentation locale, ainsi que le paysage et l’environnement.

Et au-delà de Lyon ?

Cette initiative sur Lyon démontre qu’un dialogue peut tout à fait être ouvert avec les villes, même importantes, et que les premiers magistrats de celles-ci prennent conscience de l’importance de l’agriculture à leurs portes. L’agriculture périurbaine, qui rencontre nombre de soucis au quotidien, peut-elle trouver son salut dans la compréhension des villes ? Au passage, cette agriculture périurbaine a tout de même un atout : si elle ne représentait pas d’intérêt, aucune charte de la sorte (même peu engageante, les objectifs ne sont pas chiffrés, juste intentionnels) ne serait signée.

Ce genre d’initiatives pourrait donc se développer, de la même manière sur le mode de l’incitation, sans contraintes écrites : c’est déjà un premier pas, une sensibilisation. Celle-ci ne pourrait devenir suffisante qu’avec des piqûres de rappel, ce qui semble être le cas sur Lyon, avec ces rencontres « villes et agriculture », si elles se renouvellent annuellement.

En savoir plus : http://lyon.france-webzine.com/news/business/5879-charte-pour-lagriculture-periurbaine.html (l’article source) ; http://www.adef.org/2012/exterieur/invitationG4-villesetagriculture.pdf (le programme qui a été mis en place sur Lyon pour ces rencontres).

2 Commentaire(s)

  1. A l’inverse, sur le même sujet des terres agricoles périurbaines, Le Monde rapporte un exemple au nord de Paris, près de l’aéroport de Roissy, où certaines d’entre elles sont menacées, dans cet article :

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/02/11/pres-de-roissy-bataille-pour-les-terres-agricoles_1642079_3244.html

    (si un clic ne fonctionne pas, vous pouvez copier ce lien et le recoller dans votre url pour accéder à l’article).

  2. concernant roissy en france

    cette bataille ,c’est l’humanité qui la gagne ou qui la perd, Roissy ce sont les meilleures terres agricoles de France

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