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Une usine et une marque tournées vers l’avenir, les hommes et les territoires

A l’heure où la crise bat son plein et que l’industrie française se pose des questions, certaines entreprises tentent de montrer la voie. Sulky, spécialiste français du semis et de la fertilisation est l’une d’elles. C’est ce qu’elle a montré lors de l’inauguration de sa nouvelle usine de Châteaubourg (Ille-et-Vilaine).

20 millions d’euros d’investissement, 20 000 m² de surface de production, 800 mètres de ligne de montage, une chaîne de peinture ultra moderne utilisant la cataphorèse, des postes de travail permettant une plus grande précison et une moindre fatigue des ouvriers… Avec sa nouvelle usine, la firme familiale Sulky a fait les choses en grand.

Mais pourquoi un tel investissement ? La réponse est simple. Selon Gilbert Jouan, directeur général : « Avec cette usine nous disposons d’un outil de production de qualité qui permettra de répondre aux enjeux d’aujourd’hui et d’affronter le marché« . Quels sont ces enjeux ? Produire plus avec moins, chasse aux gaspillages, plus de souplesse, de réactivité et de flexibilité, maîtrise des délais et des prix de revient, le tout dans une optique d’amélioration continue. En quelques mots, produire plus, plus vite, moins cher et toujours mieux.

Mais dans quel but ?  « Notre objectif est de nous développer à l’exportation de 50 % dans les cinq ans (contre 33 % actuellement), de nous ouvrir sur le monde tout en maintenant notre activité nationale« , explique Gilbert Jouan. Exportant déjà dans plus de 50 pays (Japon, Chili, Nouvelle-Zélande…) la firme veut assoir sa marque dans le monde entier, faire rentrer l »ADN Sulky » au coeur des esprits. Pari réussi ? Peut-être, car l’ouverture d’autres marchés en Europe et la nécessaire augmentation de la production agricole mondiale de ces prochaines années jouent en sa faveur. Et avec 26% de croissance en 2010 et 48% en 2011 l’avenir semble radieux pour Sulky.

Priorité à l’innovation et au contact avec le terrain

Sulky innove. Tout d’abord avec l’outil de production. Sa nouvelle usine est inspirée directement des grandes chaînes industrielles mondiales (japonaises, brésiliennes…) Lorsqu’on entend les mots, gaspillages, turn over, délais, stocks, les cours d’économie se rappelent à nous, ne serait-ce pas du « toyotisme » ou un autre modèle de production ? La simplification des flux, la diminution des stocks au maximum et le juste à temps sont quelques unes des problématiques auxquelles l’équipement haute technologie de l’usine tentent de répondre. La marque innove aussi sur ses produits. 5 % de son chiffre d’affaires ainsi que près de 10 % de ses effectifs sont dédiés à la recherche et au développement soit 40 millions d’euros.

Selon Julien Burel, président de Sulky : « La qualité et l’efficacité de nos produits passent obligatoirement par l’innovation, il faut toujours s’améliorer, se perfectionner tout en restant simple d’utilisation. L’intelligence doit monter à bord de la machine agricole, nous devons aller vers plus de précision, plus de sécurité, plus de confort et de productivité ». Cependant, la firme ne veut pas se couper du terrain et attache même une importance prioritaire aux avis, aux remarques et aux vécus des différents acteurs. Pour cela elle utilise un réseau de partenaires composé d’agriculteurs qui réalisent des essais et participent à la réflexion, mais aussi de producteurs d’engrais et de spécialistes des sols.

Un exemple technologique et bien plus…

L’inauguration du 14 juin dernier a parfaitement montré comment Sulky envisage l’avenir. En grand, en très grand. Plus de 500 personnes présentes (et 1500 de plus les deux jours suivants), une conférence de presse digne des plus grandes marques de l’agroalimentaire, une visite de l’usine avec micros et démonstrations et pour finir une présentation de gamme et de nouveautés (lien en bas de page) sur la musique de Star Wars ou de Pirates des Caraïbes. Mais si tout était fait pour les besoins de la communication, un aspect n’a pas été raconté. L’aspect humain. Car si l’usine et sa présentation sont impressionnantes, l’implication des salariés l’est encore plus. Tous présents à différentes tâches (accueil, réception, démonstrations des postes de travail, présentation du matériel…), il semblait y avoir une émulation, un plaisir à participer à l’inauguration, de construire eux aussi l’histoire Sulky. Un sentiment d’importance légitime, car sans ces 175 hommes et femmes les 4500 machines produites chaque année ne seraient pas et Julien Burel le sait. Pour finir l’implantation de l’usine dans cette région est comme le dit le président « un moyen de faire perdurer l’aventure familiale, la Bretagne est une terre d’enracinement pour Sulky. »

 

L’usine Sulky compte cinq lignes de montages : distributeurs d’engrais, semoirs mécaniques, semoirs pneumatiques, semoirs traînés, et les outils de travail du sol.

A gauche Gilbert Jouan directeur général et à droite Julien Burel président de Sulky depuis 2011.

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