Guillaume Garot a officiellement ouvert les discussions, le 30 septembre à Quimper, en vue de bâtir un plan agricole et agroalimentaire censé conforter le rang de la Bretagne comme première région agroalimentaire d’Europe.
« Il faut investir, innover, former et exporter », a lancé le ministre de l'Agroalimentaire en direction des élus et représentants professionnels du secteur, de l’amont à l’aval. « Bâtissez des projets de filière et présentez-les moi, je les financerai s’ils correspondent aux critères », a-t-il ajouté en substance.
Guillaume Garot, représentant d’un Etat désargenté, n’a donné aucun montant sur cette manne, se contentant d’énumérer les sources de crédit disponible : le programme d’investissements d’avenir, BPIfrance, l’Etat pour la modernisation des bâtiments, les régions, les fonds européens de développement rural. Si ces derniers ont semblé apprécier la méthode, ils restent circonspects sur les annonces dont on les a bercé d’illusions par le passé, avec des plans (déjà) qui n’ont pas abouti -le dernier fut lancé en… 2010.
Jacques Jaouen, président de la chambre régionale d’agriculture de Bretagne : « Je suis heureux de constater que tout le monde prend conscience qu’il faut moderniser notre agriculture, a-t-il dit. Maintenant, j’attends qu’on aille vers une vraie simplification administrative et qu’on procède au ciblage des aides, autant en agriculture qu’en agroalimentaire. » Il semble avoir été entendu sur ce point, puisque le ministre délégué à l’Agroalimentaire a précisé qu’il privilégiera les investissements d’automatisation ou de robotisation.
Rendez-vous est déjà pris en décembre pour que les filières puissent proposer leurs projets de reconquête économique. C’est court, mais le feu guette dans les principales filières d’élevage bretonnes frappées autant en porc qu’en volaille-chair, et dans des entreprises dont des sites sont menacés de fermeture. Le ministre Garot a précisé la nomination prochaine d’un coordinateur du plan. Wait and see, donc.
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