Le crédit-bail ou LOA (Location avec Option d’achat) est largement pratiqué par les multinationales pour le financement des matériels automoteurs mais peu pour les outils d’accompagnement. Dans le domaine du travail superficiel du sol, le constructeur beauceron DuroFrance assure aux acquéreurs potentiels d’un outil à bêches rotatives Compil une valeur résiduelle élevée en fin de contrat. Explications.
Le manque de visibilité actuel sur les marchés n’incite pas les agriculteurs à investir pour progresser dans leurs pratiques. L’achat en crédit-bail permet un calcul économique essentiel : le coût/hectare précis d’un outil, car il donne d’emblée le prix auquel le matériel sera repris en fin de bail. Le Compil, de son côté, rassure par sa polyvalence qui s’exerce, bon an mal an, sur des surfaces cumulées de déchaumage, de semis de couverts ou autres graines (avec une trémie frontale), de destruction des mêmes couverts, voire de reprise de labour au printemps…
« Les organismes prêteurs classiques n’ont pas vocation à revendre du matériel en fin de crédit-bail, explique Stéphane Pain, le directeur commercial. Chez Duro-France, au contraire, nous savons par expérience qu’il y a une demande forte de Compil d’occasion, d’où notre proposition de valeur résiduelle élevée. »
« L’offre de financement de Duro-France vise à créer au final un marché de l’occasion pour le Compil, trop méconnu et pourtant très demandé », Stéphane Pain, Directeur commercial.
En résumé, l’offre de financement de Duro-France vise à animer le marché du Compil. Par la valeur résiduelle élevée en fin de bail, la clientèle des possesseurs actuels est incitée à renouveler son outil dans de bonnes conditions économiques. Aves les reprises ainsi générées, Duro-France souhaite satisfaire, à meilleur compte, les nombreux amateurs de Compil, frustrés actuellement par le manque criant d’occasions. Au besoin, et toujours en lien avec son réseau de distributeurs, Duro-France supervisera les éventuels reconditionnements des Compil.
L’appareil bénéficie de près de 20 ans d’expérience et d’une patiente mise au point avec l’aide de l’agronome Pierre Jallu. Il dispose d’un châssis semi-porté repliable et est proposé en 4,00 m, 5,00 m, 6,30 m et 7,10 m. Son système de bêches roulantes sur 4 rangées travaille par arrachement grâce à 6 cuillers par rotor. Un double rouleau à barres assure émiettement, nivellement et rappui du sol. Les paliers brevetés Duro et un graissage automatisé concourent à donner au Compil une durée de vie rallongée.
Entre 2018 et 2023, soit sur 5 exercices, Duro-France aura triplé son chiffre d’affaires, passé de 2,2 à 7 millions d’euros ! La société appartient à Nicolas Pommier, nom mondialement reconnu pour les rampes aluminium de pulvérisation. Duro-France a enchaîné les investissements : industriels (le site historique de Viabon occupe désormais 17 000 m2), humains (près de 110 personnes en poste), commerciaux et bien entendu au niveau de la Recherche & Développement. En témoigne la récente présentation à Innovagri, en septembre dernier, d’un appareil pneumatique à rampes aluminium de 36 mètres de largeur pour la distribution d’engrais. Ce géant complète la gamme Eole de trémies frontales qui, en l’espace de deux ans, a trouvé pas moins de 200 clients, si on compte les ventes réalisées en partenariat avec Grégoire Besson. Derniers investissements en date : une cabine ultra-moderne de peinture à poudre et, pour la soudure des flancs des trémies Eole, un robot de soudure laser ; cette technologie de précision, par son absence de dégagement de chaleur, évite toute déformation des tôles inox.