D’après un sondage APK-Inform, près de 45 % des agriculteurs ukrainiens seront contraints de réduire leurs dépenses lors des travaux au printemps 2015, notamment pour les engrais.
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26 % des réponses vont dans le sens d’une réduction des volumes de fertilisants, indique l’agence d’information le 9 février sur son site internet, à partir d’un échantillon représentatif. Parmi les agriculteurs concernés, 58 % envisagent une baisse de 10 à 20 %, 31 % une diminution de 21 à 35 %, 10 % pensent même aller au-delà.
Le prix des fertilisants d’origine minérale a augmenté en Ukraine de 35 à 100 % lors des six derniers mois, précise la dépêche. De plus, le marché domestique connaît une pénurie de nitrate d’ammonium et d’engrais phosphatés.
Les analystes d’APK-Inform prévoient une hausse du prix des fertilisants d’origine minérale et une baisse des volumes utilisés, vu la dévaluation continue de la monnaie ukrainienne et l’érosion des prix mondiaux pour bon nombre de cultures. Dans le détail, la consommation est attendue en baisse pour les engrais azotés, mais en hausse pour l’urée, et en réduction significative pour les engrais phosphatés.
Par Antoine Jeandey
Journaliste professionnel depuis 1987. Rédacteur en chef de WikiAgri depuis sa création, en janvier 2012. Par ailleurs élu, adjoint au maire de Chaudon (commune rurale d'Eure-et-Loir, 1700 habitants). Co-auteur (avec Camille Beaurain) de "Tu m'as laissée en vie - Suicide paysan, veuve à 24 ans" paru au Cherche Midi éditeur. 
